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Bulbes de plantes

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Variété de la Grèce

Graines de Safran (Crocus sativus)

Bulbeuses de Safran (Crocus...

Prix 3,75 € SKU: MHS 105 B
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<!DOCTYPE html> <html> <head> <meta http-equiv="Content-Type" content="text/html; charset=UTF-8" /> </head> <body> <h2><span style="font-size: 14pt;"><strong>Bulbeuses de Safran (Crocus sativus)</strong></span></h2> <h2><span style="font-size: 14pt;"><strong><span style="color: #f90202;">1 Bulbeuses par sachet.</span></strong></span></h2> <p><span>Le safran est un produit agricole classé dans la famille des épices. Il est obtenu par la culture de Crocus sativus L. (Iridacée) et par prélèvement et déshydratation des trois stigmates rouges (extrémités distales des carpelles de la plante), dont la longueur varie généralement entre 2,5 à 3,2 cm1.</span></p> <p><span>Le style et les stigmates sont souvent utilisés en cuisine, comme assaisonnement ou comme agent colorant2. Le safran, appelé parfois « or rouge », est l'épice la plus laborieuse à produire au monde et donc de haute valeur3,4,5. Il est originaire de Crète6, puis s'est répandu au Moyen-Orient4,7. Il a été cultivé pour la première fois dans les provinces grecques8, par la civilisation minoenne, il y a plus de 35 siècles.</span></p> <p><span>Le safran est caractérisé par un goût amer et un parfum proche de l'iodoforme, ou du foin, causé par la picrocrocine et le safranal9,10. Il contient également un caroténoïde, la crocine, qui donne une couleur jaune-or aux plats contenant du safran. Ces caractéristiques font du safran un condiment fortement prisé pour de nombreuses spécialités culinaires dans le monde entier, notamment dans la cuisine persane. Le safran possède également des applications médicales.</span></p> <p><span>Le mot « safran » est un emprunt au latin médiéval safranum, aussi ancêtre du portugais açafrão, de l'italien zafferano et de l'espagnol azafrán11. Safranum est un emprunt à l’arabe zaʿfarān (</span><span>زَعْفَرَان</span><span>) « safran, crocus à safran », peut-être croisé avec aṣfar (</span><span>أَصْفَر</span><span>) « jaune ».</span></p> <p><span>S'appuyant sur la présence de cultures de safran sur le plateau iranien, on suppose que le mot arabe zaʿfarān proviendrait d’un persan *zar-parân (</span><span>زرپران</span><span>), proprement « à plumes dorées », composé de zar (</span><span>زر</span><span>) « or » et par (</span><span>پر</span><span>) « plume ».</span></p> <p><strong><span>Botanique</span></strong></p> <p><span>Le crocus domestique C. sativus L. est une plante vivace à floraison automnale, inexistante à l'état sauvage. Il appartient à la section « Crocus », série « Crocus » du genre, dans laquelle série se trouvent 3 groupes de crocus à safran (9 espèces).</span></p> <p><span>Selon les recherches botaniques, il serait originaire de Crète, et non d'Asie centrale, comme on le croyait autrefois10. Le Crocus sativus résulterait d'une sélection intensive de Crocus cartwrightianus, un crocus à floraison automnale, originaire de l'est de la Méditerranée13 par les producteurs, qui désiraient de plus longs stigmates.</span></p> <p><span>La relation phylogénétique entre Crocus sativus (un triploïde stérile) et Crocus cartwrightianus (diploïde) est évidente. Il n'est cependant pas formellement établi si d'autres espèces ont participé à d'anciennes hybridations qui ont abouti au Crocus sativus. L'analyse de l'ADN nucléaire de Crocus sativus confirme que Crocus cartwrightianus est l'ancêtre le plus vraisemblable du safran. D'autres espèces apparentées, notamment Crocus thomasii et Crocus pallasii, sont cependant aussi des ancêtres potentiels. Le safran a un pollen stérile, mais s'il est pollinisé par Crocus cartwrightianus, ou Crocus thomasii, il produira des graines14,15. Comme les fleurs du safran ne produisent pas de graines viables, la plante est dépendante de l'homme pour sa reproduction.</span></p> <p><span>Les cormes du Crocus sativus sont de petits globules bruns, d'environ 4,5 cm de diamètre, enveloppés dans une natte dense de fibres parallèles. Les cormes, qui ne survivent qu'une saison, doivent être divisés manuellement et cassés, puis replantés. Ils fourniront ainsi jusqu'à dix caïeux, qui produiront de nouvelles plantes.</span></p> <p><span>Après une période de repos en été, appelée estivation, cinq à onze fines feuilles vertes verticales, pouvant atteindre jusqu'à 40 cm de long, émergent du sol. En automne, des bourgeons pourpres apparaissent. C'est seulement en octobre, après que la plupart des autres plantes à fleurs ont relâché leurs graines, que Crocus sativus développe ses fleurs colorées, allant d'un léger lilas pastel à un mauve plus foncé et strié16. Durant la floraison, le safran mesure un peu moins de 30 cm de haut17. Dans chaque fleur, on trouve un style présentant trois fourches, chacune se terminant par un stigmate cramoisi de 25 à 30 mm de long.</span></p> <p><span>La fleur ressemble beaucoup à une plante non apparentée, le colchique d'automne. Celui-ci, également violet, est une plante toxique qui contient un poison dangereux, la colchicine, un antimitotique utilisé dans le traitement de la goutte.</span></p> <p><strong><span>Culture</span></strong></p> <p><span>Crocus sativus prospère dans les climats semblables à celui des maquis méditerranéens ou du chaparral nord-américain, où les brises sèches et chaudes d'été soufflent au-dessus de terres semi-arides, voire arides. Néanmoins, la plante peut tolérer des hivers rigoureux, survivant sans problèmes dans des régions où la température hivernale descend couramment à −10 °C et les feuilles supportent de courtes périodes sous la neige18,13. De même, s'il ne pousse pas dans un environnement humide, comme au Cachemire, où les précipitations atteignent 1 000 à 1 500 mm par an, le safran nécessite d'être irrigué. </span>C'est particulièrement vrai en Grèce (500 mm par an) et en Espagne (400 mm par an).</p> <p><span>La fréquence des précipitations est également un élément clé : des pluies printanières généreuses, suivies d'étés plutôt secs, sont idéales. De plus, les précipitations tout juste antérieures à la floraison augmentent les productions de safran ; néanmoins, les temps froids ou pluvieux durant la floraison favorisent les maladies, réduisant ainsi la production. Un climat constamment humide et chaud nuit également aux rendements.</span></p> <p><span>Le safran pousse idéalement s'il est exposé directement à la lumière du soleil, et s'accommode mal à l'ombre. Ainsi, les meilleurs rendements sont obtenus pour les plantations exposées face au soleil (par exemple vers le sud dans l'hémisphère nord), maximisant l'exposition à la lumière. Dans l'hémisphère nord, la plantation a souvent lieu en juin, les cormes étant enterrés entre 7 et 15 cm de profondeur. La profondeur et l'espacement, en corrélation avec le climat, sont deux facteurs critiques ayant un impact sur le rendement des plantes.</span></p> <p><span>Ainsi, les cormes plantés les plus profondément fournissent un safran de plus haute qualité, bien qu'ils produisent moins de bourgeons et de cormes fils. Sachant cela, les producteurs italiens ont déduit qu'une profondeur de 15 cm et un espacement de 2 à 3 cm entre les cormes favorisent le rendement en stigmates, tandis que les profondeurs de 8 à 10 cm optimisent la production de fleurs et de cormes. Les producteurs grecs, marocains et espagnols ont adapté la profondeur et l'espacement des plantations en fonction de leur propre climat19.</span></p> <p><span>Le safran préfère les sols argilo-calcaires friables, lâches, à basse densité, bien arrosés et drainés, ainsi qu'une forte teneur en matière organique. Cependant, comme n'importe quel crocus de jardin, il s’accommode aussi des sols légèrement acides, supportant sans difficulté jusqu'à un pH de 61. On utilise traditionnellement des parterres surélevés pour favoriser un bon drainage. D'un point de vue historique, les sols étaient enrichis par l'application de près de 20 à 30 tonnes d'engrais organiques par hectare de terres. Après quoi, et sans ajout supplémentaire d'amendement, les cormes étaient plantés20.</span></p> <p><span>Après une période de dormance durant l'été, les cormes envoient leurs feuilles étroites et commencent à bourgeonner dès le début de l'automne. Mais c'est seulement au milieu de celui-ci que la plante commence à fleurir. La moisson des fleurs doit être très rapide : après leur floraison à l'aube, les fleurs fanent rapidement durant la journée21. En outre, le safran fleurit dans une étroite fenêtre d'une à deux semaines22. Il faut approximativement 150 fleurs pour obtenir 1 g de safran sec. Pour produire 12 g de safran séché (72 g avant séchage), il faut près de 1 kg de fleurs. En moyenne, une fleur fraîchement coupée fournit 0,03 g de safran frais, ou 0,007 g de safran sec.</span></p> <p><strong><span>Parasites et maladies</span></strong></p> <p><span>De nombreux ravageurs (mammifères, insectes, acariens, vers, et mollusques) et agents infectieux (champignons, bactéries, virus) sont susceptibles d'affecter le crocus à safran1. Parmi les ravageurs, on trouve entre autres le campagnol, le sanglier, les taupins, la larve du hanneton, ainsi que les limaces et les escargots1. Parmi les maladies fongiques, la pourriture grise (causée par les champignons du genre Botrytis), la fusariose vasculaire (Fusarium oxysporum), la moisissure verte (Penicillium), la pourriture des racines (Pythium), la pourriture violette (Rhizoctonia), la pourriture cotonneuse (Athelia), et la pourriture sèche (Stromatinia), sont les plus fréquentes1. Les parasites comme les nématodes, la rouille des feuilles et le pourrissement du corme peuvent également poser problème20.</span></p> <p><span>Mais les ennemis les plus redoutables pour le safran sont certainement les rongeurs. Les campagnols exploitent les galeries creusées par les taupes (qui ne nuisent pas à la culture), et dévorent les cormes. Une production entière peut être anéantie par ces rongeurs qui sont d'une voracité redoutable. Il est de plus difficile, voire inefficace, d'intervenir en curatif. Pour éviter toute attaque, il est important de planter la safranière loin du potager si celui-ci est affecté. De plus, il est utile de labourer autour de la parcelle car cela détruit les éventuelles galeries. Enfin, planter des bulbeuses répulsives autour de la safranière, telles que le narcisse, peut s'avérer utile pour freiner l'arrivée du ravageur.</span></p> <p><strong><span>Histoire</span></strong></p> <p><span>Le safran est une épice européenne, puisque le berceau géographique du Crocus sativus et de son ancêtre, le Crocus cartwrightianus est la Grèce2. Il se serait ensuite répandu sur tout le pourtour méditerranéen, dans le sillage des empires qui se sont succédé avant l'Empire romain2.</span></p> <p><span>On considère aujourd'hui à tort que le safran serait originaire du Moyen-Orient4,7, et peut-être d'abord cultivé au Cachemire8. Il est présent dans de nombreuses cultures, continents et civilisations. Son histoire dans la culture et les coutumes humaines remonte à au moins 5 000 ans. L’empereur chinois Chen Nong le mentionne pour ses propriétés médicinales dans son recueil, Shennong bencao jing, daté de 2700 av. J.-C. Il fait partie des quelque 500 substances citées par le papyrus Ebers, un ensemble de papyrus médicaux égyptiens rédigés vers 1550 av. J.-C.30. Il est répertorié dans une référence botanique assyrienne du viie siècle av. J.-C., rédigée sous Assurbanipal. Pline l’Ancien cite nombre de ses propriétés thérapeutiques30. Il a été utilisé dans le traitement d'environ 90 maladies31.</span></p> <p><span>Le précurseur sauvage présumé du safran domestique (Crocus sativus) est Crocus cartwrightianus. Ce dernier était vraisemblablement l'espèce cultivée pour la production du safran dans la Grèce minoenne, puisque les fresques qui nous sont parvenues montrent aussi des crocus à safran avec des fleurs blanches, comme il en apparait parfois dans cette espèce. Ainsi, le terme « safran » utilisé pour désigner l'épice pouvait-il, dans le passé, faire référence à un produit identique, mais issu d'espèces de crocus à safran différentes de celle exploitée aujourd'hui1. Les cultivateurs orientèrent sa production vers la sélection de spécimens possédant les plus longs stigmates. Ainsi émergea dans la Crète de l'âge du bronze tardif un mutant provenant de C. cartwrightianus, C. sativus32. Il n'est toutefois pas formellement établi si d'autres espèces, notamment Crocus thomasii et Crocus pallasii, ont participé à des hybridations qui ont finalement abouti au Crocus sativus14,15. Quoi qu'il en soit, il s'est lentement propagé à travers l'Eurasie, atteignant plus tard l'Afrique du Nord, l'Amérique du Nord et l'Océanie.</span></p> <p><span>La France a été pendant plus de cinq cent ans un producteur de safran important, notamment dans le Quercy, réputé pour sa qualité et en Gâtinais : le bourg de Boynes, capitale mondiale du safran et qui en a, de fait, régi les prix avec le marché de Pithiviers pendant environ 300 ans, en produisait 30 tonnes (soit 120 à 180 millions de fleurs33,34) en 1789, et encore 10 tonnes, en 1869. Le 2e vendémiaire, correspondant au 23 septembre dans le calendrier révolutionnaire (en usage de 1792 à 1808), s'appelait « safran » : c'est la date la plus fréquente pour l'apparition des premières fleurs.</span></p> <p><strong><span>Usage culinaire</span></strong></p> <p><span>Le safran possède six propriétés gastronomiques. Réputé pour sa propriété colorante et aromatique, le safran possède encore quatre propriétés méconnues : c'est un antioxydant, exhausteur, harmonisant dynamisant2, ce qui lui donne une polyvalence très étendue, couvrant tout le spectre de l'alimentation humaine, ainsi que des effets culinaires très variés, qui rendent l'usage et la maîtrise de cette épice parfois complexe et difficile2.</span></p> <p>Le safran est très employé dans les cuisines arabe, européenne, indienne, iranienne et d'Asie centrale. <span>Son arôme est décrit par les cuisiniers et les amateurs de safran comme ressemblant au miel, mais avec des notes métalliques. Il contribue également à la coloration jaune-orangé des mets le contenant. Ces caractéristiques font du safran une épice utilisée dans des plats et des transformations aussi différents que des fromages, des confiseries, certains curry, des liqueurs, des soupes, ou encore des plats de viande. Le safran est utilisé en Inde, Iran, Espagne et d'autres pays en tant que condiment pour le riz.</span></p> <p><span>Dans la cuisine espagnole, il est utilisé dans de nombreux plats comme la paella valenciana, spécialité à base de riz, et la zarzuela, à base de poisson49. On en retrouve également dans la fabada asturiana. Le safran est également utilisé dans la bouillabaisse de la côte d'Azur, une soupe de poissons épicée, le risotto alla milanese italien et le gâteau au safran cornique.</span></p> <p><span>Les Iraniens utilisent le safran dans leur plat national, le chelow kabab, alors que les Ouzbeks l'utilisent dans une spécialité à base de riz nommé « plov de mariage » (voir pilaf). Les Marocains, eux, l'utilisent dans leurs tajines, incluant les keftas (boulettes de viande et tomate) ou la mrouzia (plat sucré-salé à base de mouton). Le safran est aussi un ingrédient central dans le mélange d'herbes composant la chermoula qui parfume de nombreux plats marocains. La cuisine indienne utilise le safran dans ses biryanis, plats traditionnels à base de riz, comme la variété Pakki du biryani d'Hyderâbâd. Il est également utilisé dans certains bonbons indiens à base de lait8, comme le gulabjaman, le kulfi, le double ka meetha, le kesari bhath, ou le lassi au safran, boisson à base de yaourt.</span></p> <p><span>Le safran est également utilisé en confiserie ou dans la préparation de boissons alcoolisées, c'est d'ailleurs sa principale utilisation en Italie50. Certains alcools, comme la chartreuse, le gin, l'izarra, ou encore la Strega, se fondent, entre autres, sur le safran pour obtenir un épanouissement de couleur et de saveur. En Suisse, le safran est utilisé dans plusieurs préparations dont la plus connue reste la cuchaule, brioche à base de safran, fabriquée pour la fête de la Bénichon en automne. En Suède, il rentre dans la composition des petites brioches typiques que l'on trouve en fin d'année, pour fêter la Sainte-Lucie (lussekatt, saffransbullar ou luciabullar). Dans la Bresse, le fromage de marque « Clon » est parfumé au safran.</span></p> <p><span>Les utilisateurs expérimentés émiettent et pré-imbibent les fils de safran, pendant plusieurs minutes, avant de les ajouter à leurs plats. Ce procédé permet d'extraire la couleur et le parfum dans une phase liquide (eau ou xérès par exemple). Après quoi, la solution est ajoutée au plat avant la cuisson, permettant la bonne distribution du parfum et de la couleur du safran dans le plat, en particulier pour les spécialités cuites au four ou les sauces épaisses49. Le safran en poudre ne nécessite pas cette étape.</span></p> <p><span>À cause de sa valeur, le safran était souvent remplacé, ou mélangé, dans les cuisines traditionnelles avec du carthame des teinturiers (Carthamus tinctorius, que l'on appelle également faux-safran) ou de curcuma (Curcuma longa, appelé également safran des Indes), une plante de la famille du gingembre, dont le rhizome séché donne une poudre jaune entrant usuellement dans la confection de la poudre de curry. </span>Les deux ont des parfums très différents du safran, bien qu'ils imitent parfaitement sa couleur.</p> <p><span>Le safran a été apporté par la France en Italie et risotto alla milanese (risotto à la milanaise) a été inventé par des Français à Milan à la suite du couronnement de Napoléon Ier roi d'Italie à Milan, en 1805. Milan reste encore de nos jours la ville la plus française d'Italie. L'histoire du riz à la milanaise et de la plupart des plats de la cuisine de Milan (osso buco, cotoletta et panettone), est en lien avec la période de la République cisalpine, créée le 27 juin.</span></p> <p><strong><span>Usage médicinal</span></strong></p> <p><span>L'utilisation traditionnelle du safran comme plante médicinale est légendaire. Il a été utilisé pour ses propriétés carminatives et emménagogiques par exemple52. En Europe médiévale, on utilisait le safran pour traiter des infections respiratoires et maladies comme la toux, le rhume, la scarlatine, la variole, les cancers, l'hypoxie et l'asthme. On le retrouve également dans certains traitements contre les affections sanguines, l'insomnie, la paralysie, les maladies cardiaques, les flatulences, les indigestions et maux d'estomac, la goutte, la dysménorrhée, l'aménorrhée et divers désordres oculaires53. Pour les anciens Persans et Égyptiens, le safran était aussi un aphrodisiaque, un antidote couramment utilisé contre les empoisonnements, un stimulant digestif et un tonifiant pour la dysenterie et la rougeole. En Europe, les adeptes de la « théorie des signatures » interprétèrent la couleur jaune du safran comme un signe d'éventuelles propriétés curatives contre la jaunisse54.</span></p> <p><span>Les caroténoïdes du safran ont, dans certaines études scientifiques, montré des propriétés anticancéreuses25, antimutagènes et immuno-modulatrices. Le composant responsable de ces effets est la diméthyl-crocétine. Ce composé agit sur un large spectre, aussi bien sur les tumeurs murines (chez les rongeurs) que sur les lignées cellulaires humaines atteintes de leucémie. L'extrait de safran retarde également la croissance des ascites, retarde l'apparition des carcinomes dus au papillomavirus, inhibe les carcinomes squameux, et diminue l'incidence du sarcomes des tissus mous chez les souris traitées. Les chercheurs pensent qu'une telle activité anticancéreuse est principalement due à la diméthyl-crocétine qui empêche certaines protéines, des enzymes connues comme étant des ADN topoisomérases de type II, de lier l'ADN dans les cellules cancéreuses55. Ainsi, les cellules cancéreuses deviennent incapables de synthétiser ou répliquer leur propre ADN.</span></p> <p><span>Les effets pharmacologiques du safran sur les tumeurs malignes ont été démontrés lors d'études faites in vitro et in vivo. Le safran allonge la vie de souris dont le péritoine est porteur de sarcomes, plus précisément des échantillons de S-180, de l'ascite du lymphome de Dalton (DLA) et de l'ascite du carcinome d'Ehrlich (EAC). Les chercheurs ont découvert cette propriété lors de l'administration orale de 200 mg d'extraits de safran par kilogramme de masse corporelle de la souris. Les résultats montrent que la durée de vie des souris porteuses de tumeur a été augmentée de respectivement 111 %, 83,5 %, et 112,5 % par rapport aux lignées témoins. Les chercheurs ont également découvert que les extraits de safran sont cytotoxiques pour certaines lignées cellulaires tumorales, comme le DLA, EAC, P38B et S-180, cultivés in vitro. Ainsi, le safran a montré d'intéressantes propriétés en tant que nouveau traitement alternatif pour un certain nombre de cancers56.</span></p> <p><span>En plus des propriétés anticancéreuses, le safran est également un antioxydant. Cela signifie que, comme un agent « anti-âge », il neutralise les radicaux libres. Les extraits méthanoliques, en particulier, du safran, neutralisent à un taux important les radicaux DPPH (nomenclature IUPAC : 1,1-diphényl-2-picrylhydrazyle). Ceci est dû à la donation au DPPH de protons par deux agents actifs du safran, le safranal et la crocine. Ainsi, à des concentrations allant de 500 à 1 000 ppm, la crocine permet la neutralisation de respectivement 50 % et 65 % des radicaux. Le safranal montre néanmoins un taux de neutralisation plus faible que celui de la crocine. Ces propriétés donnent au safran un avenir dans la fabrication d'antioxydants dans l'industrie pharmaceutique et cosmétique, ou encore, en tant que supplément alimentaire57.</span></p> <p><span>Cependant, ingéré à dose suffisamment élevée, le safran est létal. Plusieurs études sur des animaux montrent que DL50 du safran (ou dose létale 50, dose à laquelle 50 % des sujets de tests meurent d'une overdose) est 20,7 g/kg quand il est délivré en décoction</span></p> </body> </html>
MHS 105 B
Graines de Safran (Crocus sativus)
Or Noir - Gousses - Graines de Ail noir (Allium roseum)

Gousses de Ail noir (Allium...

Prix 2,25 € SKU: P 416
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<!DOCTYPE html> <html> <head> <meta http-equiv="Content-Type" content="text/html; charset=UTF-8" /> </head> <body> <h2><span style="text-decoration: underline;"><strong><em>Or Noir - Gousses - Graines de Ail noir (Allium roseum)</em></strong></span></h2> <h3><span style="color: #f30707;"><strong>5 Gousses - Graines par sachet.</strong></span></h3> <p><span>Tout comme chaque tomate ne convient pas à la fabrication de sauces, chaque ail ne convient pas à la fermentation et à la fabrication d'un ail noir. Nous vous proposons une variété provenant directement du Japon et la seule variété (ail rose allium roseum) à partir de laquelle est fabriqué un véritable ail noir.</span></p> <p><span>Bien que cela semble compliqué, le processus lui-même ne l'est pas. Il est nécessaire d'avoir une température de 60 à 80 degrés Celsius et une humidité de 70%, dans ces conditions les têtes sont maintenues pendant 15 à 20 jours.</span></p> <p><strong><span>Le mystère de l'ail noir</span></strong></p> <p><span>Dans l'assiette. Gousses couleur charbon, texture fondante, ce condiment prisé des chefs aurait même des vertus thérapeutiques.</span></p> <p><span>Quel est cet étrange condiment noir que l'on croise de plus en plus dans nos assiettes ? Les plus ignorants supputent qu'il s'agit d'une nouvelle race d'ail (il existe bien un Allium nigrum, mais cette variété d'alliacée à grosses feuilles n'a rien à voir). Certains affirment que c'est une tradition coréenne, d'autres qu'il doit être confit dans de l'eau de mer pure, qu'il est fermenté dans de la boue jaune ou dans de vieux pots d'argile, qu'il possède des propriétés médicinales uniques... Difficile de démêler le vrai du faux autour de ce produit qui se vend à prix d'or - entre 5 et 10 € le bulbe.</span></p> <p><span>Sous une pelure sèche et blanche, ses gousses sont couleur charbon brillant, d'une texture fondante, souple sous le doigt mais ferme au couteau. En bouche, une surprenante douceur, légèrement acidulée et sucrée comme du vinaigre balsamique, un brin réglissée, et beaucoup d'umami, cette "cinquième saveur" qui rehausse les goûts... Inconnu au bataillon culinaire occidental il y a moins de dix ans, l'ail noir éveille l'intérêt des chefs, gastronomes et autres foodistas en perpétuelle quête de nouveauté.</span></p> <p><strong><span>"ALICAMENT"</span></strong></p> <p>Il apparaît sur la côte sud-est du Japon au début des années 2000. <span>C'est là que sa technique de production semble avoir été finalisée : les têtes d'ail sont maturées de quinze à vingt jours dans un lieu clos à 60-80 °C, avec un taux d'humidité de 70 à 90 %. La transformation spectaculaire des gousses est, tout simplement, le résultat d'une (très lente) caramélisation, connue sous le nom de réaction de Maillard. C'est à Aomori, dans le nord du Japon qu'il devient célèbre, grâce aux travaux du professeur Jin-ichi Sasaki, qui démontre ses vertus exceptionnelles, notamment pour combattre certains cancers et renforcer le système immunitaire.</span></p> <p><span>De condiment savoureux, il devient le nouvel "alicament" tendance, et les entrepreneurs flairent la bonne affaire. Ainsi, le marché américain est accaparé dès 2004 par un inventeur coréen basé en Californie qui crée la compagnie Black Garlic Inc. et fait breveter le processus de fabrication du produit. "Foutaises !, assure Luna Kyung, auteur d'un blog de cuisine asiatique, La table de Diogène est ronde (etrangerecuisine.canalblog.com). "Ce sont bien les Japonais qui sont à l'origine de l'ail noir, même si aujourd'hui Coréens et Chinois en sont très friands."</span></p> <p><strong><span>"CONCENTRÉ DE SAVEURS"</span></strong></p> <p><span>Si vous possédez un cuiseur vapeur à riz, vous pouvez tenter d'en faire à la maison. Mais attention, durant sa lente métamorphose, l'ail se décharge de ses odeurs, et les émanations, surtout les premiers jours, sont puissantes. Il faut remplir son cuiseur de têtes d'ail entières, fermer le couvercle hermétiquement, brancher sur fonction "garder au chaud", et laisser sécher de 10 à 30 jours. Il faudra ensuite faire rassir les aulx à l'air libre pendant 10 à 20 jours. Luna Kyung aime accommoder l'ail noir en mélangeant une gousse avec un peu de beurre demi-sel, étalé sur une tranche de pain grillé, ou avec de la sauce soja, pour une épaisse sauce parfumée qui nappe riz, tofu, viandes...</span></p> <p><span>Pour les chefs occidentaux, l'ail noir est un "concentré de saveurs" dépourvu de l'agressivité de l'ail frais. Harry Cummins aime l'accommoder en jouant sur les contrastes (blanc-noir, terre-mer, est-ouest...). Marié aux poissons blancs, aux crustacés, parfumant un gibier, en condiment d'une soupe ou d'un fromage frais, il intrigue les plus grands chefs. Certains l'osent même en version sucrée, comme le pâtissier lorrain Franck Fresson, dans une tarte au yuzu et sudachi (deux agrumes japonais). Un nouvel aliment décidément insolite.</span></p> <p><strong><span>APRES ACHETER CE PRODUIT, NOUS VOUS ENVERRONS UN LIEN VIDEO COMMENT VOUS POUVEZ FAIRE DE L'AIL NOIR À LA MAISON POUR SEULEMENT 10 JOURS!</span></strong></p> </body> </html>
P 416
Or Noir - Gousses - Graines de Ail noir (Allium roseum)

Tubercules Topinambour - Artichaut de Jérusalem (Helianthus tuberosus)

Tubercules Topinambour -...

Prix 7,95 € SKU: P 421
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<!DOCTYPE html> <html> <head> <meta http-equiv="Content-Type" content="text/html; charset=UTF-8" /> </head> <body> <h2><strong>Tubercules Topinambour - Artichaut de Jérusalem (Helianthus tuberosus)</strong></h2> <h2><span style="color: #ff0000;"><strong>Prix pour le paquet de 5 tubercules.</strong></span></h2> <p>Le <b>topinambour</b> (plur. <i>topinambaux, bot. <b>Helianthus tuberosus</b></i> L., 1753), aussi appelé <b>artichaut de Jérusalem</b>, <b>truffe du Canada</b> ou <b>soleil vivace</b>, est une plante vivace de la famille des astéracées, dont l'espèce appartient au même genre que le tournesol <i>(Helianthus annuus)</i>.</p> <p>Cette plante se caractérise</p> <ul> <li>par des racines formant des tubercules riches en inuline,</li> <li>par une haute tige droite,</li> <li>par des feuilles lancéolées, dentées, rugueuses,</li> <li>par des fleurs terminales, radiées, jaunes et brunes.</li> </ul> <h2><span class="mw-headline" id="Origine_et_histoire">Origine et histoire</span></h2> <p>Le topinambour est originaire d'Amérique du Nord (États-Unis et Canada)<span id="cite_ref-1" class="reference">1</span>, où il était cultivé par des tribus amérindiennes bien avant l'arrivée des Européens.</p> <p>Samuel de Champlain, explorateur français également connu sous le nom du « sieur Chãplein » le découvrit en 1605 lors de ses expéditions dans la Nouvelle France(actuel Canada). Il rapporta que les populations indigènes la cultivaient de longue date comme fourrage et comme légume<span id="cite_ref-2" class="reference">2</span>.</p> <p>L'avocat et voyageur Marc Lescarbot, qui embarque en 1606 à La Rochelle avec son ami Jean de Poutrincourt, atteint la colonie française de Port-Royal où Champlain lui fait découvrir le tubercule. Il en évoque le type, soit "<i>une sorte de racine, grosse come naveau ou truffe</i>" — d'où son autre appellation « Truffe du Canada » — "<i>ayans un gout retirat des cardes, voire plus agreable</i>, <i>lesquelles plantées se multiplient come par dépit, et en telle façon que c'est merveille</i>". Il en rapporte en France en 1607<span id="cite_ref-3" class="reference">3</span><span class="reference cite_virgule">,</span><span id="cite_ref-4" class="reference">4</span>.</p> <p>Sa diffusion en Europe se développe rapidement grâce à sa culture facile, sa rusticité et sa forte multiplication végétative, même dans des sols pauvres. Il est appelé poire de terre dans le <i>Traité des aliments</i> de Louis Lémery en 1702<span id="cite_ref-5" class="reference">5</span>.</p> <p>Durant la Seconde Guerre mondiale, sa consommation augmente, car le topinambour, tout comme le rutabaga <i>(Brassica napus</i> subsp. <i>rapifera)</i>, n'était pas réquisitionné<span id="cite_ref-6" class="reference">6</span>au titre des indemnités de guerre à verser à l'Allemagne - à la différence de la pomme de terre. En revanche, il a vite mauvaise réputation, car il est difficile à faire cuire correctement, peut de ce fait engendrer des flatulences, et dans ce contexte belliqueux, il était souvent cuisiné sans matière grasse. C'est pourquoi dans certains pays d'Europe il reste associé aux souvenirs de guerre.</p> <h2><span></span><span class="mw-headline">Étymologie</span></h2> <p>L'origine du nom « topinambour » n'est pas univoque</p> <p>Le nom résulterait de la francisation du nom d'une tribu du Brésil, les Tupinambas ou Topinamboux [3]<small class="cachelinks"> [archive]</small>, dont plusieurs membres furent amenés comme curiosité d'abord à Rouen en 1550<span id="cite_ref-7" class="reference">7</span>, puis à Paris en 1613<span id="cite_ref-8" class="reference">8</span>, soit à la même époque que celle où le topinambour fut introduit en France, ce qui conduira Carl von Linné un siècle plus tard à croire à l'origine brésilienne de la plante.</p> <p>L'appellation « cul d’artichaut » en langage populaire provient de son goût proche de l'artichaut.</p> <p>L'appellation anglaise « artichaut de Jérusalem » (<i><span class="lang-en" xml:lang="en" lang="en">Jerusalem artichoke</span></i>) viendrait quant à elle, de la déformation du terme italien <i>girasole</i> (« tournesol »).</p> <h2><span class="mw-headline" id="Description">Description</span></h2> <div class="thumb tleft"> <div class="thumbinner"><img alt="" src="https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/6/6e/Helianthus_tuberosus_tall.jpg/170px-Helianthus_tuberosus_tall.jpg" class="thumbimage" width="170" height="536" /> <div class="thumbcaption"> <div class="magnify"></div> Le topinambour peut atteindre jusqu'à <span class="nowrap">3 <abbr class="abbr" title="mètre">m</abbr></span> de haut.</div> </div> </div> <div class="thumb tright"> <div class="thumbinner"><img alt="" src="https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/2/2a/20160727Helianthus_tuberosus4.jpg/220px-20160727Helianthus_tuberosus4.jpg" class="thumbimage" width="220" height="293" /> <div class="thumbcaption"> <div class="magnify"></div> Fleurs de topinambour.</div> </div> </div> <p>C'est une plante vivace très rustique, résistante au froid, qui peut devenir envahissante à cause de ses rhizomes tubérisés. Elle peut atteindre jusqu'à trois mètres de haut, avec de fortes tiges, très robustes. Son cycle est annuel.</p> <p>Ses feuilles, alternes, sont de forme ovale, à pointe aiguë, rudes au toucher.</p> <p>Ses inflorescences sont des capitules entièrement jaunes groupés en panicule terminal, apparaissant de septembre à octobre. Les variétés cultivées ne fleurissent généralement pas.</p> <p>Ses tubercules, qui sont des rhizomes tubérisés, ont une forme mamelonnée, très irrégulière, arrondie ou ovale, toujours plus amincie à la base. Ils sont recouverts d’écailles brunes rosées entre lesquelles apparaissent des nœuds. Sa couleur varie du jaune au rouge.</p> <p>La substance de réserve n'est pas l'amidon comme pour la pomme de terre, mais un glucide qui en est proche, l'inuline, qui est un polymère du fructose. Ce glucide non assimilable n'influence pas la glycémie des personnes présentant un diabète sucré, contrairement à l'amidon. Elle est en revanche métabolisée par certaines bactéries intestinales et peut donc provoquer des flatulences.</p> <div class="thumb tright"> <div class="thumbinner"><img alt="" src="https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/8/8d/20120920Bachwiesen_Hockenheim2.jpg/220px-20120920Bachwiesen_Hockenheim2.jpg" class="thumbimage" width="220" height="165" /> <div class="thumbcaption"> <div class="magnify"></div> L'espèce s'est naturalisée dans de nombreuses régions d'Europe, dans les zones humides et notamment le long des cours d'eau, où elle est parfois considérée comme une espèce envahissante<span id="cite_ref-9" class="reference">9</span><span class="reference cite_virgule">,</span><span id="cite_ref-10" class="reference">10</span>.</div> </div> </div> <h2><span class="mw-headline" id="Utilisation">Utilisation</span></h2> <div class="thumb tright"> <div class="thumbinner"><img alt="" src="https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/a/ab/Helianthus_tuberosus-fond_noir.jpg/220px-Helianthus_tuberosus-fond_noir.jpg" class="thumbimage" width="220" height="204" /> <div class="thumbcaption"> <div class="magnify"></div> Tubercules de topinambour.</div> </div> </div> <div class="thumb tright"> <div class="thumbinner"><img alt="" src="https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/a/ac/Topinambur_gomolj.jpg/220px-Topinambur_gomolj.jpg" class="thumbimage" width="220" height="165" /> <div class="thumbcaption"> <div class="magnify"></div> Un tubercule.</div> </div> </div> <p>Les tubercules se consomment cuits de diverses manières : en salade, chauds en accompagnement, frits, en purée, sautés au beurre, etc. On peut aussi les consommer crus, râpés ou coupés en lamelles, comme des crudités dans de la vinaigrette. Leur saveur se rapproche de celle des fonds d'artichaut ou des salsifis.</p> <p>Il contient de nombreuses vitamines, notamment A, C et B3, des sels minéraux, comme le potassium, et des glucides, essentiellement sous forme d'inuline, ce qui en fait un aliment assez pauvre en calories. L'inuline n'étant pas assimilée par l'organisme, elle est métabolisée par certaines bactéries intestinales et peut donc provoquer des flatulences.</p> <p>En alimentation animale, le tubercule peut être donné aux bovins, aux porcins et aux lapins. La plante entière peut être utilisée comme fourrage<span id="cite_ref-11" class="reference">11</span>. Selon certaines sources, les feuilles séchées auraient servi de succédané au tabac à fumer, comme d'autres plantes telles que les barbes de maïs, la menthe et la jusquiame<span id="cite_ref-12" class="reference">12</span><span class="reference cite_virgule">,</span><span id="cite_ref-13" class="reference">13</span>.</p> <h2><span class="mw-headline" id="Culture">Culture</span></h2> <div class="thumb tleft"> <div class="thumbinner"><img alt="" src="https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/2/25/Champ_de_topinambours.JPG/220px-Champ_de_topinambours.JPG" class="thumbimage" width="220" height="165" /> <div class="thumbcaption"> <div class="magnify"></div> Un champ de topinambours.</div> </div> </div> <p>C'est une plante rustique, facile à cultiver, même dans les sols les plus pauvres. Elle est peu sensible aux maladies, hormis l'oïdium, et aux prédateurs, tels que lapins ou chevreuils<span id="cite_ref-14" class="reference">14</span>, mais les limaces peuvent décimer les jeunes plants et les tubercules. Les topinambours ne craignent pas le froid tant qu'ils sont en terre.</p> <p>La multiplication se fait par plantation de tubercules en lignes, en février ou mars, selon les régions. Il convient de butter les plants dès qu'ils ont atteint un certain développement. On peut aussi bouturer la plante en juin en prélevant vers le haut du plant une bouture d'une vingtaine de centimètres et en la plantant en milieu humide et chaud à mi-ombre.</p> <p>La récolte peut se faire environ sept mois après la plantation, à partir de septembre et jusqu'en mars, toujours selon les régions, et en fonction des besoins. En effet, les tubercules déterrés ne se conservent pas et le tubercule arraché craint le gel. C'est généralement vers la mi-octobre que les producteurs commencent à avoir un rendement convenable mais, plus l'automne avance, plus le goût du topinambour s'améliore.</p> <p>Si on souhaite arrêter la culture, il est important de bien récolter tous les tubercules, car même un fragment peut repousser l'année suivante.</p> <h3><span id="Vari.C3.A9t.C3.A9s"></span><span class="mw-headline">Variétés</span></h3> <p>Il existe différents cultivars de topinambours tels que :</p> <ul> <li>Patate : bulbes arrondis faciles à éplucher, peau rougeâtre, chair blanche, d’une finesse remarquable, très productif ;</li> <li>Violet de Rennes : tubercules en forme de massue à peau violet clair, ancienne variété française de bonne qualité culinaire ;</li> <li>Sakhalinski rouge : tubercules en forme de massue, violet clair ;</li> <li>Rouge du Limousin, ou Fuseau : plus petits tubercules allongés rosés et sucrés.</li> </ul> <h2><span id="Calendrier_r.C3.A9publicain"></span><span class="mw-headline">Calendrier républicain</span></h2> <p>Dans le calendrier républicain, le <b>topinambour</b> était le nom attribué au <abbr class="abbr" title="Treizième">13<sup>e</sup></abbr> jour du mois de brumaire<span id="cite_ref-15" class="reference">15</span>.</p> <h2><span id="R.C3.A9f.C3.A9rences_culturelles"></span><span class="mw-headline">Références culturelles</span></h2> <p>Pendant une interview le 14 décembre 2015, le premier ministre du Canada, Justin Trudeau, a choisi « topinambour » comme son mot français favori<span id="cite_ref-16" class="reference">16</span>.</p> </body> </html>
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Tubercules Topinambour - Artichaut de Jérusalem (Helianthus tuberosus)
Graines de Gingembre (Zingiber officinale) 8.55 - 1

Graines de Gingembre...

Prix 8,55 € SKU: MHS 14
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<h2><span style="text-decoration: underline;"><strong><em>Graines de Gingembre (Zingiber officinale)</em></strong></span></h2> <h3><span style="color: #ff0000;"><strong>5 graines-tubercules par sachet.</strong></span></h3> <p>Le gingembre (Zingiber officinale) est une espèce de plantes originaire d'Asie, du genre Zingiber et de la famille des Zingiberaceae dont on utilise le rhizome en cuisine et en médecine traditionnelle. Ce rhizome est une épice très employée dans un grand nombre de cuisines asiatiques, et en particulier dans la cuisine indienne. Il est aussi utilisé en Occident dans la confection du ginger ale et de desserts comme le pain d'épices.</p> <p>Le gingembre est une plante vivace tropicale herbacée d'environ 0,90 m de haut issue d'un rhizome.</p> <p>Les feuilles persistantes sont lancéolées, bisériées, longues et odorantes.</p> <p>Les fleurs sont blanches et jaunes ponctuées de rouge sur les lèvres, les bractées sont vertes et jaunes.</p> <p>Après la floraison, un court épi axillaire renfermant les graines noires enfermées dans des capsules trivalves apparaît au bout d'une tige couverte d'écailles.</p> <p>Il apprécie une exposition ensoleillée et une atmosphère humide. La croissance est rapide et la multiplication se fait par division des rhizomes.</p> <p>&nbsp;</p> <p><strong>Autres &nbsp;Gingembres</strong></p> <p>Une espèce dicotylédone d'Amérique du Nord, l'Asarum canadense est connue sous le nom de « gingembre sauvage ». Ses racines ont des propriétés aromatiques similaires et il peut être utilisé comme substitut. Cette plante n'est pas reliée aux gingembres véritables et appartient à la famille des Aristolochiaceae.</p> <p>Les rhizomes d'une autre plante de la famille des Zingiberaceae, Curcuma longa, constituent une épice appelée à la Réunion « gingembre-safran » ou « safran péi » car, sur l'île, il est commun de dire « safran » pour curcuma. La saveur est douce et aromatique, la pulpe est de couleur rose-orangée. La même racine est appelée « safran », en français, à Mayotte et dzindzino en shimaore. Une autre variété encore, Curcuma amada à la pulpe jaune à jaune fluorescent, est appelée « gingembre mangue » car la saveur rappelle celle de la mangue carotte verte.</p> <p>&nbsp;</p> <p><strong>Histoire</strong></p> <p>Il était dénommé zenj par les marchands arabes, mot par lequel ils désignaient aussi les habitants de la côte est de l'Afrique et d'où vient le nom de « Zanzibar », où les Arabes allaient chercher le gingembre.</p> <p>Au xiiie siècle, sainte Hildegarde écrivait au sujet du Zingiber officinale Roscoe : « Un homme en bonne santé n'a pas intérêt à en manger, car il le rend stupide, ignorant et lascif. Mais si on est sec et déjà bien affaibli, réduire du gingembre en poudre et en prendre… dans une boisson… on améliorera ainsi son état »1.</p> <p>Au Moyen Âge, le gingembre était considéré comme une plante magique aphrodisiaque.</p> <p>&nbsp;</p> <p><strong>Composition chimique</strong></p> <p>Le rhizome est très riche en amidon (60 %). Il contient des protéines, des graisses (10 %), de l'huile essentielle et une résine2.</p> <p>L'impression de feu (pseudo-chaleur) lors de la consommation de gingembre est due à la présence de shogaol, de paradol et de zingérone3. La concentration de gingérol – constituant majeur du gingembre frais – est plus faible dans le gingembre séché, tandis que la concentration en shogaol augmente4.</p> <p>À partir du rhizome du gingembre sont extraites une oléorésine (6 %)5 et une huile essentielle (1-3 %)3,5. L'oléorésine contient les composés chimiques à l'origine de la saveur piquante, tels que le gingérol (15 %). La composition de l'huile essentielle varie beaucoup suivant l'origine géographique mais on retrouve des composés odorants comme le zingiberène, le curcumène, le camphène, le bisabolène, le citral et le linalol5. Ces deux extraits sont destinés à l'aromatisation des aliments, tandis que seule l'huile essentielle est utilisée dans la parfumerie.</p> <p>L'huile essentielle de gingembre est obtenue par distillation à la vapeur d'eau des rhizomes. Il faut environ 50 kg de rhizomes secs pour obtenir 1 kg d'huile essentielle.</p> <p>L'huile essentielle de gingembre est notamment réputée pour ses vertus digestives. Elle est supposée « stimuler et accélérer le passage du bol alimentaire »6.</p> <p>&nbsp;</p> <p><strong>Usages alimentaires</strong></p> <p>Les jeunes racines de gingembre (qui sont en fait des rhizomes, c'est-à-dire des tiges souterraines) sont juteuses et charnues avec un goût très doux. Les rhizomes mûrs sont fibreux, presque secs et ont un goût plus prononcé. Plus vieux, ils prennent un goût très fort.</p> <p>Dans la cuisine japonaise, on utilise le gingembre mariné dans du vinaigre de riz, le gari. Il est utilisé pour rafraîchir le palais entre les bouchées dans la dégustation de sushis.</p> <p>Dans la cuisine indienne, c'est un ingrédient dans différents mélanges d'épices et sauces, comme le masala ou le vindaloo.</p> <p>Les rhizomes sont souvent employés dans la cuisine chinoise pour couvrir les odeurs et saveurs fortes comme celles des poissons et fruits de mer, du poulet et du mouton (pour ce dernier, sous l'influence de la cuisine ouïgour, le gingembre y est plus souvent remplacé par du cumin). Cette saveur épicée et malodorante est due à la zingerone.</p> <p>Le gingembre est également utilisé en pâtisserie pour parfumer biscuits et gâteaux – par exemple dans la cuisine hongroise : le gâteau de gingembre frais, ainsi que sous la forme de gingembre confit.</p> <p>Le gingembre sec, en poudre, est employé pour parfumer le pain d'épices et d'autres recettes. Il a alors un goût tout à fait différent de celui du gingembre frais, et ils ne peuvent se substituer l'un à l'autre. Le galanga est utilisé à des fins semblables en cuisine thaïlandaise.</p> <p>Les feuilles et les pousses issues du rhizome sont également comestibles7.</p> <p>Le gingembre est utilisé pour aromatiser le thé dans les zones de culture swahilie et en Corée.</p> <p><strong>Usages médicinaux</strong></p> <p>Des textes indiens datant de l'an 1000 avant notre ère prescrivaient cette plante pour des maux allant de l'asthme aux hémorroïdes8. Les médecins asiatiques l'utilisent toujours.</p> <p>Plusieurs études sur l'homme mettent en évidence des propriétés antiémétiques2. Une synthèse de recherches médicales confirme l'efficacité du gingembre dans le soulagement de la nausée postopératoire9.</p> <p>Le gingembre a été proposé comme un antimigraineux n'ayant pas d'effet négatif10.</p> <p>On lui reconnaît également le soulagement de la cinétose ou « maladie des transports », les marins chinois en mâchaient pour la prévenir.</p> <p>Les femmes chinoises consomment traditionnellement de la racine de gingembre pendant la grossesse pour combattre la nausée du matin.</p> <p>Effet protecteur sur la muqueuse gastrique.</p> <p>Combat les insuffisances biliaire et pancréatique.</p> <p>Fait baisser les taux de cholestérol, de triglycérides sanguins, d'acides gras et de phospholipides.</p> <p>Le gingembre a une action anti-inflammatoire, soigne en particulier la douleur et les symptômes des rhumatismes inflammatoires.</p> <p>« Le rhizome de gingembre est peu utilisé en France où il a récemment été inscrit sur la liste des plantes susceptibles d'entrer dans la composition de phytomédicaments bénéficiant d'un dossier d'AMM « abrégé » [Note Expl., 1998] ; il peut revendiquer l'indication : traditionnellement utilisé dans le mal des transports. » (Bruneton 1999).</p> <p>&nbsp;</p> <p><strong>Autres propriétés supposées ou alléguées</strong></p> <p>Certains attribuent à son rhizome riche en magnésium des propriétés aphrodisiaques. Dioscoride, Pline l'Ancien et Avicenne parlent déjà de cette propriété. Les bacchantes composaient des philtres d'amour à base de gingembre et de Phallus impudicus. Le chapitre 7 du Kâmasûtra évoque son usage dans des pratiques sexuelles occultes. « Le gingembre aide à la nature luxurieuse » selon Jérôme Cardan. Sa réputation est telle que Madame du Barry en donnait à chacun de ses amants et que les colons portugais développèrent sa culture en Afrique de l'Ouest. Il manque cependant des études sérieuses pour confirmer cette propriété supposée.</p><script src="//cdn.public.n1ed.com/G3OMDFLT/widgets.js"></script>
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Graines de Gingembre (Zingiber officinale) 8.55 - 1

Cette plante a des fruits géants

Poireau géant Allium Sensation Mix - bulbeuses 4.5 - 8

Poireau géant Allium...

Prix 5,95 € SKU: F 83 GAB
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<h2><span style="font-size:14pt;"><strong><span class="tlid-translation translation">Poireau géant Allium Sensation Mix - bulbeuses<br /><span title="" style="color:#ff0000;">Le prix est pour paquet de 3 bulbeuses.</span></span></strong></span></h2> <div><span style="font-size:11pt;">L'Ail Géant (Allium giganteum) est une plante vivace bulbeuse originaire d'Asie centrale. Sa floraison dès le mois de mai offre de spectaculaire sphères de fleurs roses-violacées très dense sur de hautes tiges élégantes de plus de 1,8 mètre de hauteur.</span></div> <div><span style="font-size:11pt;">Le feuillage de l'Allium giganteum est large et de couleur gris-bleuté au printemps.Le feuillage se dessèche dès la floraison. Très belles fleurs séchées. La floraison de cet Ail d'ornement est également très attrayante pour les abeilles, les papillons et la biodiversité du jardin.</span></div> <div><span style="font-size:11pt;">Exposition ensoleillé. Sol léger, bien drainer et frais. </span></div> <div><span style="font-size:11pt;"><strong>Rustique, jusqu'à -25°C.</strong></span></div>
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Poireau géant Allium Sensation Mix - bulbeuses 4.5 - 8

Bulbeuses de Hyacinthus (Différents types) 2 - 6

Bulbeuses de Hyacinthus...

Prix 2,00 € SKU: F 82
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<h2><span style="font-size:14pt;"><strong>Bulbeuses de Hyacinthus (Différents types)</strong></span></h2> <h2><span style="font-size:14pt;color:#ff0000;"><strong>1 Bulbeuses par sachet.</strong></span></h2> <p><i><b>Hyacinthus</b></i><span> </span>est un<span> </span>genre<span> </span>de plantes<span> </span>bulbeuses, anciennement classées dans la famille des<span> </span><i>Liliaceae</i><span> </span>et qui désigne les véritables espèces de jacinthes (pour les distinguer des espèces de<span> </span>scilles). Ce genre fait désormais partie de la famille des<span> </span><i>Asparagaceae</i>. Le nom vient de la<span> </span>mythologie grecque :<span> </span>Hyacinthe<span> </span>fut tué accidentellement par le dieu<span> </span>Apollon, celui-ci transforma alors les gouttes de sang en fleurs.</p> <p>Ces plantes sont originaires d'Asie du sud-ouest (Iran, Turkménistan).</p> <p>La floraison, très décorative et parfumée, intervient en cours de<span> </span>printemps. Les bulbes peuvent être forcés en<span> </span>serre<span> </span>(traitement thermique des bulbes) de telle sorte que la floraison intervient alors pour les fêtes de<span> </span>Noël. Les bulbes sont alors très affaiblis et produisent nettement moins de fleurs l'année suivante.</p> <p>Les feuilles sont à nervures parallèles, l'inflorescence indéfinie est de type grappe, la fleur est<span> </span>actinomorphe, les 6<span> </span>étamines<span> </span>sont soudées aux<span> </span>tépales, l'ovaire<span> </span>n'est pas soudé au<span> </span>périgone<span> </span>gamotépale, le style est court, on distingue 3<span> </span>carpelles, l'ovaire est supère et la placentation est axile.</p> <p>Ce sont des plantes<span> </span>monoïques<span> </span>à<span> </span>fécondation entomophile.</p> <h2><span id="Pr.C3.A9cautions"></span><span class="mw-headline">Précautions</span></h2> <p>Comme beaucoup de plantes à bulbes, celle-ci est toxique pour les animaux de compagnie qui mâchouillent. Elle peut également provoquer des irritations cutanées par contact<sup id="cite_ref-1" class="reference">1</sup>. Enfin, son parfum puissant peut provoquer des maux de tête</p>
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Bulbeuses de Hyacinthus (Différents types) 2 - 6

Mélange botanique Crocus - bulbes

Mix botanique Crocus - bulbes

Prix 4,50 € SKU: F 81
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<!DOCTYPE html> <html> <head> <meta http-equiv="Content-Type" content="text/html; charset=UTF-8" /> </head> <body> <h2><span style="font-size: 14pt;"><strong>M<span class="tlid-translation translation"><span title="" class="alt-edited">ix botanique Crocus - Bulbeuses</span><br /><span title="" style="color: #ff0000;">3 Bulbeuses par sachet.</span></span></strong></span></h2> <p><span style="font-size: 11pt;"><strong>Cette variété est célèbre pour son parfum délicieux.</strong></span></p> <p><span style="font-size: 11pt;">Crocus est un genre botanique de la famille des Iridaceae, qui comprend 90 espèces, dont un tiers fleurit en automne. Les espèces sont en majorité originaires des montagnes de la région méditerranéenne ; la plus grande concentration se trouvant dans les Balkans et en Asie mineure. Font exception Crocus vernus (L.) Hill, qui remonte jusqu'en Europe centrale (Alpes et Carpates) et quelques espèces, notamment Crocus alatavicus Semenova &amp; Reg. et Crocus korolkowii Regel ex Maw, originaires des montagnes d'Asie centrale.</span></p> <p><span style="font-size: 11pt;">Des taxons semblables, mais n'appartenant pas à la même famille, sont parfois appelés à tort crocus ; c'est le cas du Crocus d'automne (Sternbergia lutea).</span></p> <p><span style="font-size: 11pt;">Les cormes des crocus doivent être plantés dans un sol bien perméable en situation ensoleillée ; les crocus d’automne dès la fin juillet, ceux à floraison hivernale et printanière dès le mois de septembre. Leurs pires ennemis sont les mulots et les campagnols qui en sont friands. Outre les banals crocus de Hollande, issus de sélections de <i>Crocus vernus</i>, le crocus printanier, et de <i>Crocus flavus</i>, et les crocus dits <i>botaniques</i>, obtenus surtout à partir de sélections et d'hybrides de <i>Crocus chrysanthus</i>, les producteurs spécialisés proposent un bon nombre d’autres espèces.</span></p> <p><span style="font-size: 11pt;">Dans les pays tempérés, il est parfaitement possible d’avoir des crocus en fleur dans un jardin de manière quasi ininterrompue de septembre à avril. Les espèces botaniques et leurs cultivars sont proposés par des producteurs spécialisés.</span><br /><span style="font-size: 11pt;">Certaines variétés supportent les longs hivers nordiques (Scandinavie, Canada), et des espèces printanières (notamment <i>Crocus vernus</i> et <i>Crocus flavus</i>) peuvent y fleurir en mars ou avril, parfois quelques heures seulement après que leur couverture neigeuse soit fondue.</span></p> <h1><span style="color: #ff0000;"><a href="https://www.seeds-gallery.shop/fr/home/bulbeuses-de-safran-crocus-sativus.html" target="_blank" title="Bulbeuses de Safran (épices) peuvent être achetés ici" style="color: #ff0000;" rel="noreferrer noopener"><span style="font-size: 13pt;"><strong>Bulbeuses de Safran (épices) peuvent être achetés ici</strong></span></a></span></h1> </body> </html>
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Mélange botanique Crocus - bulbes

Racine de Raifort Champêtre / plantules, prêts à être plantés 3.25 - 6

Racine de Raifort Champêtre...

Prix 3,25 € SKU: P 412 R
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<h2><strong>Racine de Raifort Champêtre / plantules, prêts à être plantés (Armoracia Rusticana)</strong></h2> <h2><span style="color:#ff0000;"><strong>Le prix est pour paquet avec 2, 3, 5 racines / plants.</strong></span></h2> <p>Cultivez votre Raifort Champêtre de votre propre jardin. C'est une plante en croissance qui ne nécessite aucun soin.</p> <p>La photo est un exemple de ce que vous recevrez. Ceux que vous recevrez auront des tailles et des formes différentes. Semblables mais pas identiques à ceux illustrés, toutes les racines ayant des formes et des tailles différentes.</p> <p>Deux, trois ou cinq sections de racines fraîches, prêtes à être plantées.</p> <p>Utilisez la liste déroulante pour choisir la quantité dont vous avez besoin</p> <p>Nos racines de plantation sont d'env. un minimum de 8-10cm de long.</p> <p>Pousse bien dans la plupart des types de sol. Si vous ne pouvez pas planter immédiatement, il est conseillé de le placer dans un pot de compost jusqu'à ce que vous soyez prêt.</p> <p>Celles-ci pousseront aussi bien lors de la plantation dans le sol ou dans un grand conteneur.</p> <p>Nos racines de raifort sont cultivées entièrement de manière biologique, sans aucun herbicide, pesticide ou engrais.</p> <p>Les colis expédiés passent généralement par votre boîte aux lettres.</p> <h2><strong>Comment planter des plants de Raifort Champêtre:</strong></h2> <p><span style="font-family:georgia, palatino, serif;font-size:14pt;color:#000000;"><strong>Lorsque vous obtenez des plants, plantez à une profondeur de 5 à 6 cm, en les plantant horizontalement. L'espacement entre les plants doit être de 25 cm.</strong></span><br /><span style="font-family:georgia, palatino, serif;font-size:14pt;color:#000000;"><strong>Distance du rang au rang 70 cm.</strong></span></p>
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Racine de Raifort Champêtre / plantules, prêts à être plantés 3.25 - 6
Gousses d'ail extra dur allemandes 2.95 - 3

Gousses d'ail extra dur...

Prix 2,95 € SKU: P 416 GEH
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<!DOCTYPE html> <html> <head> <meta http-equiv="Content-Type" content="text/html; charset=UTF-8" /> </head> <body> <h2><strong>Gousses d'ail extra dur allemandes</strong></h2> <h2><span style="color: #ff0000;"><strong>Prix pour 10 gousses d'ail.</strong></span></h2> <p>German Extra Hardy, est également connu sous le nom de German White, Northern White et German Stiffneck est un grand, beau et bien formé ail de porcelaine. Ce sont tous les mêmes ail mais cultivés dans des endroits différents sous des noms différents. Sa saveur est très forte et robuste et dure longtemps.</p> <p>Le poids moyen des gousses d'ail 5-6 g.</p> <p>Du point de vue du cultivateur, il s’agit d’une grande plante vert foncé et d’un très bon survivant; elle se développe généralement en bonne santé et semble être quelque peu résistante à de nombreuses maladies pouvant affecter l’ail. Il est originaire d’Allemagne mais pousse bien dans tous les pays.</p> <p>En tant que porcelaine, German Extra Hardy se conserve longtemps pendant environ 9 à 10 mois à température ambiante.</p> </body> </html>
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Gousses d'ail extra dur allemandes 2.95 - 3

Échalote Longues Bulbes / Graines

Échalote Longues Bulbes /...

Prix 2,50 € SKU: P 404
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<h2><span style="text-decoration:underline;"><em><strong>Échalote Longues Bulbes / Graines</strong></em></span></h2> <h2><span style="color:#d0121a;"><strong>5 Bulbeuses par sachet.</strong></span></h2> <p>L'<b>échalote</b> est une plante bulbeuse de la famille des Amaryllidacées<span id="cite_ref-1" class="reference">1</span>, cultivée comme plante condimentaire et potagère. Le terme désigne aussi le bulbe lui-même, qui fait partie depuis longtemps de la gastronomie française. Au Québec et au Nouveau-Brunswick, le mot <i>échalote</i> est souvent utilisé pour nommer le jeune oignon (<i>Allium cepa</i>), cueilli avant sa maturité, désigné en France sous les expressions <i>oignon nouveau</i> ou <i>oignon vert</i>; ou sinon, dans ces mêmes régions, il peut désigner la cébette<span class="reference">2</span>.</p> <p>Nom scientifique : <i>Allium cepa</i> L. var. <i>aggregatum</i> G. Don. (anciennement <i>Allium ascalonicum</i> L., synonyme : <i>Allium hierochuntinum</i> Boiss.), famille des Amaryllidacées(précédemment Liliacées). L'échalote est tantôt considérée comme une espèce à part, tantôt comme une simple variété d'oignon. Certains auteurs rattachent l'échalote grise à une espèce différente : <i>Allium oschaninii</i> O. Fedtsch., espèce originaire d'Asie centrale (Afghanistan, Iran).</p> <p>Étymologie : l'ancien nom de l'échalote dérive du latin <i>ascalonia (cepa)</i> « (oignon) d'Ascalon ». Ascalon est une ville située dans le pays des Philistins dans le territoire actuel d'Israël (aujourd'hui Ashkelon). D'après la légende, les Francs auraient rapporté les échalotes en Occident après le siège d'Ascalon, à la fin de la première croisade. Cet apport tardif semble peu probable car la plante est déjà largement utilisée en Italie dés le Ier siècle et est un des ingrédients communs dans le livre de recettes de Marcus Gavius Apicius, De Re Coquinaria (l'Art culinaire).</p> <p>Elle fait aussi partie des plantes dont la culture est recommandée dans les domaines royaux par Charlemagne dans le capitulaire De Villis (fin du <abbr class="abbr" title="8ᵉ siècle"><span class="romain">viii</span><sup>e</sup></abbr> ou début du <abbr class="abbr" title="9ᵉ siècle"><span class="romain">ix</span><sup>e</sup></abbr>siècle).</p> <h2><span class="mw-headline" id="Description">Description</span></h2> <p>C'est une plante vivace par son bulbe, mais cultivée comme annuelle. Elle forme une touffe haute de 20 à 30 cm de feuilles cylindriques creuses. Le bulbe planté comporte plusieurs points végétatifs, qui, après la plantation, donneront naissance à de nouveaux bulbes-fils formant une touffe. L'inflorescence est, comme chez toutes les espèces du genre <i>Allium</i>, une ombelle sphérique. Les graines sont petites et noires.</p> <p>La plante est très voisine de l'oignon (<i>Allium cepa</i> var. <i>cepa</i>) mais présente un nombre plus important de points végétatifs par bulbe ; ces points sont visibles en coupant transversalement un bulbe. La saveur de l'échalote est également plus marquée que celle de l'oignon.</p> <h2><span class="mw-headline" id="Distribution">Distribution</span></h2> <p>Le centre d'origine de l'échalote serait situé en Asie centrale (Iran, Turkménistan...) De nombreuses espèces apparentées existent encore à l'état sauvage dans cette région.</p> <h2><span class="mw-headline" id="Culture">Culture</span></h2> <h3><span></span><span class="mw-headline">Échalote « traditionnelle » (bulbes)</span></h3> <p>La plantation des bulbes est réalisée, soit en automne d'octobre à décembre, soit en fin d'hiver de mars à avril, selon les variétés. Un paillage de matière plastique peut être mis en place afin d'éviter le désherbage et de réduire les attaques d'oïdium.</p> <p>La récolte intervient selon les cas entre cinq et neuf mois après la plantation, vers le mois de juillet.</p> <p>Les bulbes secs peuvent être bien conservés dans un local frais, durant plusieurs mois.</p> <h3><span></span><span class="mw-headline">Échalote « issue de semis »</span></h3> <p>Le semis direct est pratiqué en mars ou avril, selon les variétés, à raison de 1,8 à 2 millions de graines par hectare en fonction du calibre souhaité.</p> <p>La récolte est effectuée au mois d'août.</p> <p>La conservation des bulbes est facilitée car le matériel de base (la graine) est un matériel de propagation sain. Elle peut s'étendre de la récolte jusqu'à fin juin de l'année suivante.</p> <h2><span id="Principales_vari.C3.A9t.C3.A9s"></span><span class="mw-headline">Principales variétés</span></h2> <p>Les variétés cultivées en France se rattachent à deux grands groupes : les échalotes grises, les plus appréciées car plus aromatiques, et les échalotes roses ou brun rougeâtre, plus ou moins allongées.</p> <ul><li>Échalotes grises : Griselle, Grisor</li> <li>Échalotes roses : Armador, Melkior, Pesandor, Picador, Ronde de Jersey<span id="cite_ref-3" class="reference">3</span>, Rondeline,</li> <li>Échalotes brun rougeâtre : Arvro, Bruneor, Jermor, Kormoran<span id="cite_ref-4" class="reference">4</span>, Longor, Menhir, etc.</li> </ul><p>Une vingtaine de variétés obtenues par multiplication végétative et commercialisées sous forme de plants sont inscrites au Catalogue officiel français des espèces et variétés<span id="cite_ref-gnis.fr_5-0" class="reference">5</span></p> <p>La variété « Cuisse de poulet du Poitou » souvent commercialisée comme échalote est un échalion, qui est un type particulier d'oignon allongé. Trois variétés obtenues par multiplication sexuée et commercialisées sous forme de semences sont inscrites au Catalogue officiel français des espèces et variétés<span id="cite_ref-gnis.fr_5-1" class="reference">5</span></p> <p>Plus de 55 variétés sont inscrites au Catalogue européen des espèces et variétés<span id="cite_ref-6" class="reference">6</span></p> <h2><span id="La_guerre_de_l.27.C3.A9chalote"></span><span class="mw-headline">La guerre de l'échalote</span></h2> <p>En France, l’ancienne réglementation applicable datant de 1990 réservait aux seules échalotes plantées, dites « de tradition », le droit d’être commercialisées sous le nom « d’échalote ». Depuis, la recherche agronomique, notamment aux Pays-Bas, a développé des croisements avec l'oignon qui, avec l'échalote, est issu de la même espèce (<i>Allium cepa</i>) mais si l'oignon est dans le groupe <i>Cepa</i>, l'échalote est placée à l'autre bout de ce continuum dans le groupe <i>Aggregatum</i> qui caractérise l'échalote comme des bulbes ayant la capacité de se diviser - ce qui n'est pas le cas de l'oignon. Les croisements ainsi développés par la société De Groot en Slot ont permis de développer des variétés typées d’échalote qui sont semées et non plantées comme l'échalote traditionnelle. Cette nouvelle échalote a ouvert la voie à un nouveau mode de production d’échalotes à partir de semis.</p> <p>Ces découvertes ont conduit à adapter les textes européens, notamment la directive « semences » et la liste des produits éligibles au catalogue commun des semences, sur lequel les échalotes semées peuvent désormais figurer.</p> <p>En France, la procédure contentieuse entamée par la société De Groot en Slot Allium BV devant le Conseil d’État a définitivement donné le droit aux échalotes dites de semis d'être commercialisées avec l'étiquette « échalote de semis » et ce, en vertu de la libre circulation des biens dans l'Union Européenne.</p> <p>En conséquence, et malgré la crainte des producteurs d’échalotes plantées dites « de tradition » de Bretagne et du Val de Loire de perdre un quasi-monopole détenu depuis de nombreuses années, un nouvel arrêté a été adopté le 16 janvier 2007<span id="cite_ref-7" class="reference">7</span>. Cette nouvelle réglementation consacre la coexistence de deux modes de production d’échalotes : semées et plantées, dont les qualités nutritionnelles sont similaires mais les qualités organoleptiques parfois différentes selon les variétés choisies.</p> <h2><span id="Propri.C3.A9t.C3.A9s_alimentaires"></span><span class="mw-headline">Propriétés alimentaires</span></h2> <table class="infobox_v2"><tbody><tr><td colspan="2" class="entete defaut">Échalote crue</td> </tr><tr><td colspan="2"><i>Valeur nutritionnelle moyenne <br />pour 100 g</i></td> </tr><tr><th colspan="2">Apport énergétique</th> </tr><tr><th scope="row">Joules</th> <td>323 kJ</td> </tr><tr><th scope="row"><i>(Calories)</i></th> <td><i>(76,1 kcal)</i></td> </tr><tr><th colspan="2">Principaux composants</th> </tr><tr><th scope="row">Glucides</th> <td>15,9 g</td> </tr><tr><th scope="row">- Amidon</th> <td>0 g</td> </tr><tr><th scope="row">- Sucres</th> <td>3,2 g</td> </tr><tr><th scope="row">Fibres alimentaires</th> <td>1,8 g</td> </tr><tr><th scope="row">Protéines</th> <td>1,9 g</td> </tr><tr><th scope="row">Lipides</th> <td>0,15 g</td> </tr><tr><th scope="row">Eau</th> <td>79,4 g</td> </tr><tr><th colspan="2">Minéraux &amp; Oligo-éléments</th> </tr><tr><th scope="row">Calcium</th> <td>31 mg</td> </tr><tr><th scope="row">Cuivre</th> <td>0,09 mg</td> </tr><tr><th scope="row">Fer</th> <td>0,95 mg</td> </tr><tr><th scope="row">Magnésium</th> <td>16,5 mg</td> </tr><tr><th scope="row">Manganèse</th> <td>0,3 mg</td> </tr><tr><th scope="row">Phosphore</th> <td>42,5 mg</td> </tr><tr><th scope="row">Potassium</th> <td>242 mg</td> </tr><tr><th scope="row">Sodium</th> <td>11 mg</td> </tr><tr><th scope="row">Zinc</th> <td>0,4 mg</td> </tr><tr><th colspan="2">Vitamines</th> </tr><tr><th scope="row">Vitamine B1</th> <td>0,045 mg</td> </tr><tr><th scope="row">Vitamine B2</th> <td>0,03 mg</td> </tr><tr><th scope="row">Vitamine B3 (ou PP)</th> <td>0,2 mg</td> </tr><tr><th scope="row">Vitamine B5</th> <td>0,29 mg</td> </tr><tr><th scope="row">Vitamine B6</th> <td>0,222 mg</td> </tr><tr><th scope="row">Vitamine B9</th> <td>0,034 mg</td> </tr><tr><th scope="row">Vitamine C</th> <td>9 mg</td> </tr><tr><th colspan="2">Acides aminés</th> </tr><tr><th colspan="2">Acides gras</th> </tr><tr><td colspan="2"><hr /></td> </tr><tr><th colspan="2"><small><i>Source : Table de composition nutritionnelle des aliments Ciqual 2013</i></small></th> </tr><tr><td class="navigation-only" colspan="2"><span class="plainlinks"><span>modifier</span></span> <img alt="Consultez la documentation du modèle" src="https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/3/38/Info_Simple.svg/12px-Info_Simple.svg.png" width="12" height="12" /></td> </tr></tbody></table><p>L’échalote est peu calorique ; elle est notamment pauvre en graisse et en protéines, et assez peu riche en glucide. Elle est riche en potassium, 100 grammes d'échalote couvrant 12 % des apports journaliers recommandés, ainsi qu'en manganèse (15 %). On trouve aussi des vitamines B6 (16 %) et B9 (17 %), et dans une moindre mesure des vitamines C (9 %)<span id="cite_ref-8" class="reference">8</span>.</p> <h2><span class="mw-headline" id="Utilisation">Utilisation</span></h2> <p>Les bulbes (ou caïeux) s'utilisent cuits ou crus. Crus, ils servent à aromatiser les salades et crudités. Cuits, ils entrent dans la confection de sauces, de courts-bouillons, ou accompagnent les plats de viande.</p> <p>Les feuilles ciselées peuvent remplacer la ciboulette.</p> <h2><strong><a href="https://youtu.be/GGEb4C2bb9s" target="_blank" rel="noreferrer noopener">La récolte de pommes de terre et Echalote &amp; Poireaux</a><br /></strong></h2>
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Échalote Longues Bulbes / Graines

Variété du Pérou

Graines de pommes de terre violettes péruviennes 3.05 - 6

Graines de pommes de terre...

Prix 2,95 € SKU: P 441
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<!DOCTYPE html> <html> <head> <meta http-equiv="Content-Type" content="text/html; charset=UTF-8" /> </head> <body> <h2><strong>Graines de pommes de terre violettes péruviennes</strong></h2> <h2><span style="color: #ff0000;">Le prix est de 5 ou 10 pommes de terre de semence violet.</span></h2> <p>Nous l’envoyons petits et grands, afin qu’il puisse être livré dans n’importe quelle boîte aux lettres. Il a le goût et la texture d'une variété ordinaire, mais possède une chair violette vive qui conserve sa couleur pendant la cuisson. Riche en antioxydants anthocyanes, c’est mieux pour vous aussi. Idéal pour la purée, la cuisson au four, la rôtissage et la cuisson au micro-ondes, ainsi que pour la confection de frites et de frites spectaculaires!</p> </body> </html>
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Graines de pommes de terre violettes péruviennes 3.05 - 6

Curcuma Rhizome (Curcuma longa)

Curcuma Rhizome (Curcuma...

Prix 7,95 € SKU: P 418
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<!DOCTYPE html> <html> <head> <meta http-equiv="Content-Type" content="text/html; charset=UTF-8" /> </head> <body> <h2><strong>Curcuma Rhizome (Curcuma longa)</strong></h2> <h2><span style="color: #f90707;"><strong>Prix pour le paquet de <strong>10 </strong>Rhizome.</strong></span></h2> <p>Le <b>curcuma</b> (<i>Curcuma longa</i>) est une plante herbacée rhizomateuse vivace du genre Curcuma de la famille des Zingibéracées originaire d'Inde et de Malaisie<span id="cite_ref-1" class="reference">1</span>. De ses rhizomes réduits en poudre est extraite l'épice homonyme.</p> <p>Le curcuma, ingrédient principal des carry/curry, est particulièrement présent dans la vie socioculturelle du sous-continent indien, où il est considéré comme une plante exceptionnelle en regard de ses nombreuses propriétés (épice, conservateur de nourriture, agent colorant, cosmétique et médicinal)<span id="cite_ref-:12_2-0" class="reference">2</span>. S'il est répandu dans le sud-est de l'Asie depuis l'antiquité, le curcuma est également l'objet de nombreuses études scientifiques dans le monde entier, afin de mieux cerner ses propriétés alimentaires et médicales<span id="cite_ref-:12_2-1" class="reference">2</span>.</p> <p>Le curcuma est ainsi un enjeu économique pour l'Inde, son premier producteur mondial, et pour de nombreux pays.</p> <h2><span class="mw-headline" id="Description_botanique">Description botanique</span></h2> <h3><span class="mw-headline" id="Apparence">Apparence</span></h3> <div class="thumb tleft"> <div class="thumbinner"><img alt="" src="https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/5/5b/Curcuma_longa_roots.jpg/220px-Curcuma_longa_roots.jpg" class="thumbimage" width="220" height="91" /> <div class="thumbcaption"> <div class="magnify"></div> Rhizome, tranches et poudre de curcuma.</div> </div> </div> <p>Le curcuma est une plante vivace, herbacée, à courtes tiges qui peut atteindre une taille de <span class="nowrap">1 mètre</span>. Elle possède de nombreux rhizomes aromatiques, ellipsoïdes ou cylindriques, de couleur jaune à orange à l'intérieur.</p> <p>Ses larges feuilles, oblongues ou elliptiques, lancéolées, sont alternées et réparties en deux rangées. Elles sont uniformément vertes, jusqu'à <span class="nowrap">50 cm</span> de long et large de <span class="nowrap">7 à 25 cm</span><span id="cite_ref-:4_3-0" class="reference">3</span>.</p> <p>Ses épis peuvent mesurer jusqu'à <span class="nowrap">20 <abbr class="abbr" title="centimètre">cm</abbr></span><span id="cite_ref-:5_4-0" class="reference">4</span>. Ses fleurs sont stériles, mais le bouturage spontané des rhizomes permet la propagation.</p> <p>Le <i>Curcuma longa</i> ne supporte pas les sols gorgés d'eau, requiert un grand ensoleillement et un sol très fertile. Il est particulièrement adapté aux régions soumises à la mousson et aux forêts de feuillus comme les forêts de teck<span id="cite_ref-:2_5-0" class="reference">5</span>.</p> <h3><span class="mw-headline" id="Nomenclature_et_synonymes">Nomenclature et synonymes</span></h3> <p>Le nom binomial du curcuma est <i>Curcuma longa</i> (Linné 1753)<i>.</i> Selon Kew Garden World Checklist<small class="cachelinks"> [archive]</small> <small>(26 sept 2011)</small><span id="cite_ref-Kew_liste26_sept_2011_6-0" class="reference">6</span>, les synonymes sont :</p> <ul> <li><i>Curcuma brog</i> Valeton, Bull. Jard. Bot. Buitenzorg, II, 27: 48 (1918).</li> <li><i>Curcuma domestica</i> Valeton, Bull. Jard. Bot. Buitenzorg, II, 27: 31 (1918).</li> <li><i>Curcuma ochrorhiza</i> Valeton, Bull. Jard. Bot. Buitenzorg, II, 27: 45 (1918).</li> <li><i>Curcuma soloensis</i> Valeton, Bull. Jard. Bot. Buitenzorg, II, 27: 46 (1918).</li> <li><i>Curcuma tinctoria</i> Guibourt, Hist. Nat. Drog. Simpl. 2: 208 (1876).</li> </ul> <h3><span class="mw-headline" id="Culture">Culture</span></h3> <p>La récolte des rhizomes de curcuma peut commencer quand la tige commence à sécher. Cela se produit environ <span class="nowrap">7 à 8 mois</span> après la plantation. Les rhizomes sont retirés du sol et laissés au repos quelques heures pour stabiliser le taux d'humidité. Ils sont ensuite triés et nettoyés à l'eau (par immersion, agitation ou aspersion)<span id="cite_ref-8" class="reference">8</span>.</p> <h2><span id="Histoire_et_.C3.A9tymologies"></span><span class="mw-headline">Histoire et étymologies</span></h2> <h3><span class="mw-headline" id="Histoire">Histoire</span></h3> <p>Le curcuma (<i>Curcuma longa</i>) est originaire du sud ou du sud-est de l'Asie. Il est le résultat de nombreuses sélections successives au point que l'existence même d'une espèce sauvage de curcuma est remise en question, notamment sur la base de données génétiques (<span title="Ce passage est confus.">le chromosome de base pour le genre <i>Curcuma</i> est le numéro 21, tandis que celui de <i>Curcuma Longa</i> est tantôt 62, tantôt 64</span><sup class="need_ref_tag">[pas clair]</sup>)<span id="cite_ref-:2_5-1" class="reference">5</span>.</p> <p>Le curcuma est cultivé depuis l'Antiquité en Inde. Il est fréquemment mentionné dans la littérature en sanskrit à partir du <abbr class="abbr" title="4ᵉ siècle"><span class="romain">iv</span><sup>e</sup></abbr> siècle de notre ère, notamment dans l'Atharva-Véda, où il est indiqué qu'un massage à la poudre de curcuma aide à soigner les malaises cardiaques<span id="cite_ref-:12_2-2" class="reference">2</span>.</p> <p>Le <i>Curcuma longa</i> semble avoir été connu en Chine avant le <abbr class="abbr" title="7ᵉ siècle"><span class="romain">vii</span><sup>e</sup></abbr> siècle de notre ère : il apparait dans le <i>Bencao gangmu</i> de Li Shizhen<span id="cite_ref-9" class="reference">9</span> et le <i>Xin Xiu Ben cao</i> (<span class="nowrap">659 EC</span>)<span id="cite_ref-:3_10-0" class="reference">10</span>.</p> <p>Il est connu en Occident depuis l'Antiquité et décrit par Dioscoride<span id="cite_ref-11" class="reference">11</span> dans ses <i>Materia Medica</i>.</p> <p>Au <abbr class="abbr" title="18ᵉ siècle"><span class="romain">xviii</span><sup>e</sup></abbr> siècle, le curcuma, sous son nom <i>Terra merita</i> ou <i>safran des Indes</i>, est importé en Europe par les grandes puissances navales (Hollande, Royaume-Uni, Portugal et France). Il est utilisé aussi bien pour ses propriétés tinctoriales que médicinales<span id="cite_ref-:6_12-0" class="reference">12</span><span class="reference cite_virgule">,</span><span id="cite_ref-:10_13-0" class="reference">13</span><span class="reference cite_virgule">,</span><span id="cite_ref-:7_14-0" class="reference">14</span>.</p> <p>En Polynésie française, à Mangareva dans l'archipel des Gambiers, le dieu Rao était invoqué au moment de la plantation du <i>Curcuma longa</i><span id="cite_ref-:1_15-0" class="reference">15</span>.</p> <p>Sur l'île de la Réunion, le curcuma a été introduit par Joseph Hubert, au <abbr class="abbr" title="19ᵉ siècle"><span class="romain">xix</span><sup>e</sup></abbr> siècle.</p> <h3><span></span><span class="mw-headline">Étymologies</span></h3> <p>Le nom curcuma vient du Sanskrit : <i>kunkuma, ranjani</i> (ce qui donne la couleur). Le nom anglais <i>turmeric</i> est hérité du français <i>terre mérite</i>, lui-même issu du latin <i>terra merita</i>, qui désignait la racine, à cause de la substance terreuse de la racine et parce qu'elle était connue pour avoir de grandes vertus<span id="cite_ref-16" class="reference">16</span>. <i>Terra merita</i> viendrait, selon certaines sources, d'une modification du terme arabe <i>kourkoum</i><span id="cite_ref-17" class="reference">17</span><i>.</i> Le terme <i>terra merita</i> a également donné <i>talmerital</i><span id="cite_ref-:14_18-0" class="reference">18</span>, utilisé au Moyen Âge.</p> <h3><span class="mw-headline" id="Appellations_vernaculaires_locales">Appellations vernaculaires locales</span></h3> <p>Épice sacrée en Inde, il est donc normal que le curcuma hérite d'un grand nombre d'appellations en sanskrit, avec des connotations souvent religieuses<span id="cite_ref-:12_2-3" class="reference">2</span><span class="reference cite_virgule">,</span><span id="cite_ref-19" class="reference">19</span>. Depuis l'Inde, le curcuma fut commercialisé sur la route des épices entre l'Orient et l'Occident. Il a ainsi traversé les pays, qui lui conférèrent de nouveaux noms, souvent donnés en regard de sa couleur jaune ou de ses propriétés.</p> <p>Voici quelques exemples d'appellations vernaculaires dans différentes langues :</p> <ul> <li>Anglais : <i>turmeric, golden spice</i><span id="cite_ref-:12_2-4" class="reference">2</span><i>, spice of life</i><span id="cite_ref-:12_2-5" class="reference">2</span><span class="reference cite_virgule">,</span><span id="cite_ref-:13_7-1" class="reference">7</span> ;</li> <li>Arabe : الكركم (<i>al-kourkoum</i>)<span id="cite_ref-:11_20-0" class="reference">20</span> ; Maghreb (Maroc): ("lharqoum").</li> <li>Chinois : 姜黄 (<i>jianghuang)</i> ;</li> <li>Français : rhizome de curcuma, safran des Indes<span id="cite_ref-:6_12-1" class="reference">12</span>, souchet des Indes<span id="cite_ref-:6_12-2" class="reference">12</span><span class="reference cite_virgule">,</span><span id="cite_ref-:8_21-0" class="reference">21</span><span class="reference cite_virgule">,</span><span id="cite_ref-:9_22-0" class="reference">22</span>, souchet de Malabar<span id="cite_ref-:8_21-1" class="reference">21</span>, <i>talmerital</i><span id="cite_ref-:14_18-1" class="reference">18</span>, <i>terre mérite</i><span id="cite_ref-:6_12-3" class="reference">12</span>, racine de safran<span id="cite_ref-:7_14-1" class="reference">14</span>, saffran vert, culcuma (dans certains registres français) ; <ul> <li>à La Réunion : <i>safran péi</i> ;</li> <li>en Nouvelle-Calédonie : safran calédonien (d'où une confusion possible avec le safran) ;</li> <li>en Polynésie française (archipel des Gambiers) : <i>ranga</i> ou <i>rega</i><span id="cite_ref-:1_15-1" class="reference">15</span> ;</li> </ul> </li> <li>Hindi : हल्दी (haldi<span id="cite_ref-23" class="reference">23</span>)</li> <li>Hébreu : כרכֹם (<i>karkom</i>)<span id="cite_ref-:11_20-1" class="reference">20</span> ;</li> <li>Indonésien : <i>kunyit</i> ;</li> <li>Japonais : <i>ukon</i> (<span title="Japonais"><span class="lang-ja" xml:lang="ja" lang="ja">ウコン</span></span><span class="t_nihongo_help noprint"><span class="t_nihongo_icon"><sup>?</sup></span></span>) ;</li> <li>Khmer : រមៀត ou ល្មៀត ;</li> <li>Malagasy : <i>tamotamo</i> ;</li> <li>Persan (iranien) : زرچوبه (<i>zarchoube</i> ou <i>zardtchoubé</i>) littéralement « petit bois jaune » ;</li> <li>Portugais : <i>curcuma, rizoma dos Índios, açafroeira da Índia, terra merita</i><span id="cite_ref-:6_12-4" class="reference">12</span><span class="reference cite_virgule">,</span><span id="cite_ref-:8_21-2" class="reference">21</span><span class="reference cite_virgule">,</span><span id="cite_ref-:9_22-1" class="reference">22</span><span class="reference cite_virgule">,</span><span id="cite_ref-:7_14-2" class="reference">14</span> ;</li> <li>Sanskrit : <i>kunkuma, ranjani</i> (ce qui donne la couleur)<span id="cite_ref-:12_2-6" class="reference">2</span>, <i>mangal prada</i> (ce qui porte chance)<span id="cite_ref-:12_2-7" class="reference">2</span>, <i>krimighni</i> (contre les vers, les microbes)<span id="cite_ref-:12_2-8" class="reference">2</span>, <i>mahaghni</i> (qui a des propriétés antidiabétiques)<span id="cite_ref-:12_2-9" class="reference">2</span>, <i>anestha</i> (n'est pas offert en sacrifice)<span id="cite_ref-:12_2-10" class="reference">2</span>, <i>haridra</i> (ce qui est plaisant à Hari)<span id="cite_ref-:12_2-11" class="reference">2</span>, <i>varna-datri</i> (qui donne la couleur)<span id="cite_ref-:12_2-12" class="reference">2</span>, <i>hemaragi</i> (qui a une couleur dorée)<span id="cite_ref-:12_2-13" class="reference">2</span>, <i>bhadra</i> (chanceux)<span id="cite_ref-:12_2-14" class="reference">2</span>, <i>pavitra</i> (sacré)<span id="cite_ref-:12_2-15" class="reference">2</span>, <i>hridayavilasini</i> (plaisant au cœur)<span id="cite_ref-:12_2-16" class="reference">2</span>, <i>shobhna</i> (de couleur brillante)<span id="cite_ref-:12_2-17" class="reference">2</span> ;</li> <li>Swahili : <i>mmanjano</i> ;</li> <li>Tibétain : <i>ལྒ་སེར། (lga-ser), yung-ba</i>.</li> <li>Comorien : dzinedzanou</li> </ul> <h2><span id="Usages_et_propri.C3.A9t.C3.A9s"></span><span class="mw-headline">Usages et propriétés</span></h2> <h3><span class="mw-headline" id="Constituants">Constituants</span></h3> <p>Le principe actif du curcuma est la curcumine.</p> <p>Les composants principaux du rhizome de <i>Curcuma longa</i> sont<span id="cite_ref-:5_4-1" class="reference">4</span> :</p> <ul> <li>des curcuminoïdes, qui donnent la coloration jaune et qui sont les principes actifs principaux : <ul> <li>curcumine,</li> <li>desméthoxycurcumine,</li> <li>bidesméthoxycurcumine,</li> <li>dihydrocurcumine.</li> </ul> </li> <li>des quinoïdes :</li> <li>des sesquiterpènes : <ul> <li>alpha et gamma alantones,</li> <li>bisabolène,</li> <li>bisacumol,</li> <li>bisacurone (molécule étudiée pour ses propriétés anti-inflammatoires<span id="cite_ref-24" class="reference">24</span>),</li> <li>caryophyllène (molécule qui contribue à la nature épicée du curcuma et possédant des propriétés anti-inflammatoires),</li> <li>curcumène,</li> <li>curcuménone (supposé être un agent anti-vieillissement<span id="cite_ref-25" class="reference">25</span>).</li> </ul> </li> <li>des stéroïdes : <ul> <li>cholestérol,</li> <li>campestérol (posséderait des propriétés anti-inflammatoires),</li> <li>stigmastérol,</li> </ul> </li> <li>des monoterpènes : <ul> <li>cinéole,</li> <li>camphène,</li> <li>terpinène,</li> </ul> </li> <li>des phénylpropanoïdes : <ul> <li>acide caféique,</li> <li>acide p-cumarique,</li> <li>4-hydroxy cinnamoylméthane.</li> </ul> </li> <li>des lignanes : <ul> <li>iso-procurcuménol,</li> <li>4-hydroxy-cinnamoyl-(féruloxyl)méthane,</li> </ul> </li> <li>des benzénoïdes : <ul> <li>curcumine et dérives,</li> <li>gaïacol.</li> </ul> </li> <li>des carbohydrates : <ul> <li>ukonane A.</li> </ul> </li> <li>des alcaloïdes,</li> <li>de l'huile essentielle : <ul> <li>turmérone (aux propriétés antidépresseurs étudiées<span id="cite_ref-26" class="reference">26</span>),</li> <li>déshydroturmérone,</li> <li>gingibérène (aux propriétés antiulcéreuses supposées<span id="cite_ref-:5_4-2" class="reference">4</span>),</li> <li>atlantone,</li> <li>curcuménol,</li> <li>bornéol (effet hépatoprotecteur<span id="cite_ref-:5_4-3" class="reference">4</span>),</li> <li>camphre,</li> <li>terpinène.</li> </ul> </li> </ul> <h3><span id="Usages_en_m.C3.A9decine_humaine"></span><span class="mw-headline">Usages en médecine humaine</span></h3> <h4><span class="mw-headline" id="Usages_traditionnels">Usages traditionnels</span></h4> <p>La médecine traditionnelle indienne (médecine ayurvédique) utilise le rhizome de <i>Curcuma longa</i> depuis l'antiquité, notamment pour ses propriétés antioxydantes et anti-inflammatoires <span id="cite_ref-a_27-0" class="reference">27</span>.</p> <p>En médecine chinoise, le rhizome de <i>Curcuma longa</i> est traditionnellement utilisée pour traiter les douleurs et les tumeurs induites par le <span title="Ce passage manque de clarté ; plus de précisions sont nécessaires.">Qi</span><sup class="need_ref_tag">[précision nécessaire]</sup> et la congestion sanguine<span id="cite_ref-:3_10-1" class="reference">10</span>.</p> <p>La médecine occidentale connaît, depuis au moins le <abbr class="abbr" title="17ᵉ siècle"><span class="romain">xvii</span><sup>e</sup></abbr> siècle, des usages au rhizome de curcuma : flatulence<span id="cite_ref-:6_12-5" class="reference">12</span>, néphrétique<span id="cite_ref-:6_12-6" class="reference">12</span><span class="reference cite_virgule">,</span><span id="cite_ref-:9_22-2" class="reference">22</span>, inertie de la bile<span id="cite_ref-:6_12-7" class="reference">12</span>, accouchement difficile<span id="cite_ref-:6_12-8" class="reference">12</span>, aménorrhée<span id="cite_ref-:6_12-9" class="reference">12</span><span class="reference cite_virgule">,</span><span id="cite_ref-:8_21-3" class="reference">21</span><span class="reference cite_virgule">,</span><span id="cite_ref-:9_22-3" class="reference">22</span>, scorbut<span id="cite_ref-:6_12-10" class="reference">12</span><span class="reference cite_virgule">,</span><span id="cite_ref-:8_21-4" class="reference">21</span><span class="reference cite_virgule">,</span><span id="cite_ref-:9_22-4" class="reference">22</span>, ou encore hydropisie<span id="cite_ref-:8_21-5" class="reference">21</span><span class="reference cite_virgule">,</span><span id="cite_ref-:9_22-5" class="reference">22</span>, jaunisse<span id="cite_ref-:8_21-6" class="reference">21</span><span class="reference cite_virgule">,</span><span id="cite_ref-:9_22-6" class="reference">22</span>. En Europe, la racine de safran est d'ailleurs connue pour ses usages en médecine, alors qu'elle sert d'épice pour assaisonnement des plats dans les Indes, selon un document administratif de la ville de Paris datant de 1781<span id="cite_ref-:7_14-3" class="reference">14</span>.</p> <p>Ainsi, au niveau mondial, l'OMS identifie certains usages traditionnels pour le <i>Curcuma longa</i> : traitement d'un ulcère gastro-duodénal, douleurs et inflammations dues à une arthrite rhumatoïde, aménorrhée, dysménorrhée, diarrhée, épilepsie, douleur et maladies de la peau<span id="cite_ref-:4_3-1" class="reference">3</span>.</p> <p>Le curcuma est reconnu dans les médecines traditionnelles indiennes et chinoises<span id="cite_ref-28" class="reference">28</span> et en Occident pour ses propriétés antioxydantes. <span class="need_ref" title="Ce passage nécessite une référence.">Il aide l’organisme à lutter contre le stress et à maintenir l’efficacité des défenses naturelles. Il est également utilisé depuis très longtemps comme anti-inflammatoire par la médecine ayurvédique indienne. C'est probablement l'anti-inflammatoire naturel le plus puissant identifié à ce jour.</span><sup class="need_ref_tag">[réf. nécessaire]</sup></p> <h4><span id="Inhibiteur_du_d.C3.A9veloppement_de_cancers"></span><span class="mw-headline">Inhibiteur du développement de cancers</span></h4> <p>Le potentiel des propriétés du <i>Curcuma longa</i> dans la prévention du cancer a été étudié depuis 1985 avec Kuttan<span id="cite_ref-:3_10-2" class="reference">10</span><span class="reference cite_virgule">,</span><span id="cite_ref-29" class="reference">29</span> : les résultats de ces expériences in vitro et in vivo sur des souris ont montré une réduction du développement des tumeurs avec les extraits de curcuma et son composant actif, la curcumine<span id="cite_ref-a_27-1" class="reference">27</span>.</p> <p>De très nombreuses études ont été menées par la suite sur les effets inhibiteurs du curcuma et de son principe actif la curcumine sur le développement de nombreux cancers<span id="cite_ref-:3_10-3" class="reference">10</span><span class="reference cite_virgule">,</span><span id="cite_ref-30" class="reference">30</span><span class="reference cite_virgule">,</span><span id="cite_ref-31" class="reference">31</span> : côlon<span id="cite_ref-32" class="reference">32</span>, foie<span id="cite_ref-33" class="reference">33</span>, poumon<span id="cite_ref-34" class="reference">34</span>, ovaire, sein<span id="cite_ref-35" class="reference">35</span>, leucémie, prostate<span id="cite_ref-36" class="reference">36</span><span class="reference cite_virgule">,</span><span id="cite_ref-37" class="reference">37</span>, estomac<span id="cite_ref-38" class="reference">38</span>, pancréas<span id="cite_ref-39" class="reference">39</span>. Toutes ces études tendent également à montrer que la curcumine a un fort potentiel en tant qu'agent adjuvant en chimiothérapie<span id="cite_ref-:3_10-4" class="reference">10</span><span class="reference cite_virgule">,</span><span id="cite_ref-40" class="reference">40</span>.</p> <p>Le curcuma est identifié comme agent de chimioprévention efficace des cancers colorectaux chez les rongeurs (essais cliniques chez des volontaires en cours<span id="cite_ref-41" class="reference">41</span>).</p> <p>Les premières conclusions de ces études ont conduit certains organismes (comme l'American Cancer Society) à préconiser l'utilisation du curcuma de manière préventive contre le cancer<span id="cite_ref-42" class="reference">42</span><span class="reference cite_virgule">,</span><span id="cite_ref-43" class="reference">43</span><span class="reference cite_virgule">,</span><span id="cite_ref-44" class="reference">44</span>.</p> <p><span class="need_ref" title="Ce passage nécessite une référence.">À âge égal, les Indiens ont huit fois moins de cancers du poumon que les Occidentaux, neuf fois moins de cancers du côlon, 5 fois moins de cancers du sein et jusqu'à dix fois moins de cancers du rein : la différence pourrait être attribuable à leur consommation élevée de curcuma, laquelle est en moyenne de <span class="nowrap">1,5 à 2 <abbr class="abbr" title="gramme">g</abbr></span> de curcuma par jour (l'équivalent d'un quart à une demi-cuillère à café).</span><sup class="need_ref_tag">[réf. nécessaire]</sup></p> <p>Le documentaire "Notre poison quotidien" de Marie-Monique Robin se termine sur une conférence sur le cancer à Bhubaneswar dans la région indienne d'Odisha, où selon Marie-Monique Robin personne n'aurait contracté de cancer hormis ceux liés au tabagisme.</p> <p><span class="need_ref" title="Ce passage nécessite une référence.">Le cancer du côlon est statistiquement moins présent dans les aires où on le consomme régulièrement.</span><sup class="need_ref_tag">[réf. nécessaire]</sup></p> <p>La turmérine, autre composant de l'épice, semble également avoir des propriétés antioxydantes<span id="cite_ref-45" class="reference">45</span>.</p> <h4><span id="Phytoth.C3.A9rapie"></span><span class="mw-headline">Phytothérapie</span></h4> <p>Le curcuma est utilisé en phytothérapie (dans le traitement de l'hypercholestérolémie par exemple<span id="cite_ref-46" class="reference">46</span>, ou encore en traitement alternatif pour la spondylarthrite ankylosante).</p> <p>L'European Medicines Agency a identifié le <i>Curcuma longa</i> comme une plante pouvant être utilisé en tisane pour soulager les digestions difficiles<span id="cite_ref-47" class="reference">47</span>.</p> <p>Le jus de curcuma obtenu à partir des rhizomes frais, conserve les phytonutriments fixes (curcumine, turmérine…) et volatils (l'huile essentielle présente dans le jus de curcuma frais semble favoriser la biodisponibilité des curcumines dans l’organisme). <span class="need_ref" title="Ce passage nécessite une référence (demandé le 2 septembre 2017).">Depuis des siècles, l'utilisation traditionnelle du curcuma frais en Asie du Sud-Est, lieu à l'origine de la découverte des bienfaits du curcuma, n'a jamais fait l'objet de la consommation d’une seule molécule isolée (curcumine), mais de tout le rhizome.</span><sup class="need_ref_tag">[réf. nécessaire]</sup></p> <h4><span class="mw-headline" id="Autres_effets_notables">Autres effets notables</span></h4> <p>Le curcuma est considéré comme un alicament naturel. Son activité thérapeutique est décuplée en présence de poivre (pipérine), sa biodisponibilité étant ainsi augmentée<span id="cite_ref-48" class="reference">48</span>.</p> <p>Les effets du curcuma sont étudiés dans son rôle protecteur contre la maladie d'Alzheimer<span id="cite_ref-:12_2-18" class="reference">2</span><span class="reference cite_virgule">,</span><span id="cite_ref-49" class="reference">49</span>, contre le Diabète de type 2<span id="cite_ref-50" class="reference">50</span><span class="reference cite_virgule">,</span><span id="cite_ref-51" class="reference">51</span> et d'autres troubles cliniques<span id="cite_ref-52" class="reference">52</span><span class="reference cite_virgule">,</span><span id="cite_ref-53" class="reference">53</span>. En effet, la curcumine pourrait également aider à stimuler les cellules du système immunitaire qui engloutissent les protéines du cerveau qui marquent la maladie d’Alzheimer<span id="cite_ref-54" class="reference">54</span>.</p> <p>Le curcuma pourrait améliorer la mémoire des personnes présentant un risque de déficience cognitive lié au diabète<span id="cite_ref-55" class="reference">55</span>.</p> <p>Son efficacité dans les syndromes dépressifs majeurs n'est pas démontrée<span id="cite_ref-56" class="reference">56</span>.</p> <p><span class="need_ref" title="Ce passage nécessite une référence.">Le curcuma est utilisé comme médicament traditionnel pour le traitement des maladies de peaux, en particulier en Inde et à l'île Maurice dans le traitement de la gale.</span><sup class="need_ref_tag">[réf. nécessaire]</sup></p> <h4><span id="Efficacit.C3.A9"></span><span class="mw-headline">Efficacité</span></h4> <p>Les effets positifs du curcuma sont à relativiser car les nombreuses études en cours cherchent à comprendre les effets de la curcumine, de la turmérine, et les capacités d'absorption du curcuma par le corps humain<span id="cite_ref-57" class="reference">57</span>.</p> <p>En 2017, une étude approfondie sur la chimie de la curcumine montre que c'est un composé instable, réactif et non biodisponible, par conséquent elle a très peu de chance d'avoir une efficacité concrète avant d'être dégradée<span id="cite_ref-58" class="reference">58</span>. Selon les auteurs, la curcumine a tendance à se lier à toutes les molécules lors de tests in vitro lorsqu'il s'agit de repérer si une substance interagit avec les protéines impliquées dans les maladies, cela explique les nombreux résultats prometteurs dans des phases de test préliminaires sans qu'il y ait pour autant d'action thérapeutique spécifique dans le corps humain.</p> <h3><span class="mw-headline" id="Usages_alimentaires">Usages alimentaires</span></h3> <h4><span></span><span class="mw-headline">Épice</span></h4> <p>Le rhizome de curcuma est une tige souterraine vivace, généralement à peu près horizontale, émettant chaque année des racines et des tiges aériennes. Cependant séché et réduit en poudre, il est utilisé comme épice. Sa saveur est poivrée et très aromatique.</p> <p>La préparation de la poudre consiste à faire blanchir les rhizomes pendant <span class="nowrap">1 à 3 minutes</span> (pour retirer les éventuels champignons et moisissures ; éliminer les mauvaises odeurs et mauvais goûts ; pour éliminer l'air des rhizomes afin d'éviter l'oxydation pendant le stockage), les faire sécher au soleil pendant <span class="nowrap">10 à 15 jours</span> (ou dans un séchoir à <span title="149 °F ou 338,2 K">65 </span><abbr class="abbr" title="degré Celsius">°C</abbr>), puis les moudre<span id="cite_ref-59" class="reference">59</span>.</p> <p>Il entre dans la composition de mélanges d'épices de la cuisine indienne :</p> <ul> <li>les masalas (indûment appelés curry) dont il constitue l'épice principale<span id="cite_ref-60" class="reference">60</span> ;</li> <li>le tandoori masala ;</li> <li>le <i>mukhavas</i> (mélange indien de graines pris en fin de repas <span class="need_ref" title="Ce passage nécessite une référence.">pour favoriser la digestion</span><sup class="need_ref_tag">[réf. nécessaire]</sup>) ;</li> <li>le <i>vadouvan</i>.</li> </ul> <p>Le curcuma entre également dans la composition de mélanges d'épices dans :</p> <ul> <li>le colombo antillais ;</li> <li>le garam masala réunionnais ;</li> <li>le ras-el-hanout du Maghreb<span id="cite_ref-61" class="reference">61</span> ;</li> <li>le <i>tabil</i> ;</li> <li>le curry japonais.</li> </ul> <h4><span id="Plats_cuisin.C3.A9s_.C3.A0_base_de_curcuma"></span><span class="mw-headline">Plats cuisinés à base de curcuma</span></h4> <p>Le curcuma est aussi largement utilisé dans les cuisines du monde :</p> <ul> <li>Cuisine indienne : achards, pickles, samoussa, <i>batata vada</i>, <i>thoran, bojé, linguiça</i>.</li> <li>Cuisines malaisienne et indonésienne : il entre dans la composition de l'<i>ayam bakar</i>, du <i>gulai</i>, l'<i>ayam goreng</i>, le <i>soto</i>, le <i>soto ayam</i>, l'<i>ikan bakar</i>, le <i>rendang</i>, le <i>tumpeng</i>, le <i>nasi kuning</i>.</li> <li>Cuisines thaïe et cambodgienne (où il est appelé <i>rimiet</i>, រមៀត ou ល្មៀត), dans la confection des currys, en particulier du célèbre <i>amok</i> (អាម៉ុក), mais aussi de divers condiments.</li> <li>Au Cambodge, il entre dans la composition de diverses boulettes, dont les boulettes de porc aux épices (<i>brahet</i>, ប្រហិតគ្រឿង).</li> <li>Cuisine vietnamienne : il entre dans la composition du <i>bánh xèo</i>.</li> <li>Cuisine japonaise : le <i>karēman.</i></li> <li>Cuisine bhoutanaise.</li> <li>Cuisine népalaise : le <i>pulao</i><span id="cite_ref-62" class="reference">62</span>.</li> <li>Cuisine du Maghreb : il entre dans la composition du <i>makroud</i>, de l'<i>osban</i>, de la <i>segdida</i> et du <i>mkheter</i>.</li> <li>Cuisine malienne.</li> <li>Cuisine pakistanaise : il entre dans la composition de l'<i>aloo gobi</i>.</li> <li>Cuisine iranienne.</li> <li>Cuisine réunionnaise : il entre dans la composition du carry, du <i>zembrocal</i> et du bonbon piment.</li> <li>Cuisine mauricienne.</li> <li>Cuisine belge : le Piccalilli.</li> <li>Cuisine anglaise : le condiment appelé Savora contient du curcuma.</li> <li>Cuisine allemande : le condiment appelé <i>Süßer Senf</i> (moutarde allemande) contient du curcuma.</li> <li>Cuisine italienne : la liqueur Amaro.</li> <li>Cuisine française : daube comtadine.</li> <li>Cuisine des États-Unis : le condiment <i>Yellow mustard</i> contient du curcuma.</li> </ul> <h4><span class="mw-headline" id="Colorant_alimentaire">Colorant alimentaire</span></h4> <p>L'oléorésine de curcuma est extraite par solvant des tumérols (rhizomes de Curcuma Longa L. concassés en poudre) et purifiée par cristallisation. Elle donne deux colorants alimentaires : E100(i) (curcumine) et E100(ii) (curcuma)<span id="cite_ref-63" class="reference">63</span>.</p> <p>L'usage du curcuma comme colorant alimentaire remonte au moins au <abbr class="abbr" title="18ᵉ siècle"><span class="romain">xviii</span><sup>e</sup></abbr> siècle, où il était utilisé par les droguistes pour falsifier certaines substances (huile de palme, huile d'œufs, sirop de chicorée)<span id="cite_ref-64" class="reference">64</span>.</p> <h4><span class="mw-headline" id="Conservateur_alimentaire">Conservateur alimentaire</span></h4> <p>Le curcuma a longtemps été utilisé comme conservateur alimentaire par les Indiens. Le pigment jaune du rhizome de curcuma possède notamment les propriétés de réduire le nombre de bactéries et de supprimer l'oxydation des graisses<span id="cite_ref-65" class="reference">65</span>.</p> <h3><span class="mw-headline" id="Usages_textiles">Usages textiles</span></h3> <p>Étant une plante tinctoriale notoire, le curcuma est utilisé dans l'industrie textile comme teinture jaune orangé. Il teint le coton, la laine et la soie<span id="cite_ref-:12_2-19" class="reference">2</span>, sans mordant, même si son pigment est très sensible à la lumière et se décolore facilement<span id="cite_ref-66" class="reference">66</span>. <span class="need_ref" title="Ce passage nécessite une référence.">La teinture de curcuma est traditionnellement utilisée pour le costume <i>safran</i> des sâdhus ou des moines bouddhistes.</span><sup class="need_ref_tag">[réf. nécessaire]</sup></p> <p>En Grèce antique, les péplos portés pendant les Panathénées étaient teints avec du curcuma.</p> <p>En France, l'usage du curcuma pour les teintures<span id="cite_ref-:7_14-4" class="reference">14</span> se répand au <abbr class="abbr" title="18ᵉ siècle"><span class="romain">xviii</span><sup>e</sup></abbr> siècle, principalement pour sa très belle couleur jaune, bien qu'elle ne tienne pas longtemps<span id="cite_ref-:10_13-1" class="reference">13</span>.</p> <p>En Polynésie Française (archipel des Gambiers), le <i>Curcuma longa</i> servait à la teinture des costumes traditionnels de cérémonies, les <i>tapa</i><span id="cite_ref-:1_15-2" class="reference">15</span>.</p> <h3><span class="mw-headline" id="Autres_usages">Autres usages</span></h3> <p>En Inde, pendant les fêtes de Divali :</p> <ul> <li>Le <i>tilak</i>, marque rouge apposée au front de la personne à bénir, est faite à partir d'un mélange de poudre de curcuma et de chaux ;</li> <li>Le curcuma fait partie des offrandes aux divinités.</li> </ul> <p>Le curcuma est utilisé dans les cérémonies de mariage :</p> <ul> <li>En Inde<span id="cite_ref-:2_5-2" class="reference">5</span> ;</li> <li>Dans certaines îles du Pacifique<span id="cite_ref-:2_5-3" class="reference">5</span>.</li> </ul> <p>Le curcuma est également utilisé comme peinture corporelle sur les femmes enceintes et sur les enfants :</p> <ul> <li>En Polynésie française, il était par exemple appliqué sur le ventre des femmes enceintes à partir de six mois de grossesses<span id="cite_ref-:1_15-3" class="reference">15</span> ;</li> <li>Dans d'autres pays asiatiques (Birmanie, Cambodge, ancienne Cochinchine), il était utilisé en pâte ou en poudre pendant l'accouchement<span id="cite_ref-:2_5-4" class="reference">5</span>.</li> </ul> <p>Le curcuma fut utilisé dans des rites funéraires :</p> <ul> <li>En Inde ;</li> <li>En Polynésie française: mélangé à de l'eau et associé à de la nourriture, il était déposé près des morts. Ce rite était supposé alimenter les morts au cours de leur dernier voyage<span id="cite_ref-:1_15-4" class="reference">15</span> ;</li> <li>Dans le sud-est asiatique (Cambodge, Birmanie), les corps étaient frottés avec du curcuma<span id="cite_ref-:2_5-5" class="reference">5</span>.</li> </ul> <p>Le jaune végétal curcuma est identifié avec le code NY3 dans le Colour Index.</p> <p>Au Moyen Âge, le curcuma était utilisé :</p> <ul> <li>Comme colorant pour cacheter les lettres à l'aide des sceaux en forme de petits pains à cacheter ;</li> <li>Comme couleur pour réaliser des enluminures, ou des peintures (comme dans l'art indien Patta Chitra).</li> </ul> <p>Le curcuma est utilisé comme indicateur de pH naturel (couleur jaune en milieu acide, couleur brun-orangé en milieu basique).</p> <p>En cosmétique, les shampooings indiens contenaient du curcuma, parmi d'autres épices.</p> <p>En Europe, le curcuma était utilisé pour la teinture des savons (mélangé à de l'indigo pour obtenir des savons de couleur verte)<span id="cite_ref-67" class="reference">67</span>.</p> <p>Il existe des huiles essentielles de curcuma.</p> <p>En Inde, alors que les feuilles de palmier de Palmyre servaient de support pour l'écriture, elles étaient enduites de poudre de curcuma pour prévenir les attaques des insectes.</p> <h2><span></span><span class="mw-headline">Économie</span></h2> <p>L'Inde est le premier producteur, consommateur et exportateur mondial de curcuma<span id="cite_ref-:13_7-2" class="reference">7</span>. En effet, c'est une des principales épices du curry, qui lui-même entre dans la composition de nombreux plats de la cuisine indienne. Le curcuma est également utilisé par considérations religieuses, comme cosmétique ou teinture, et entre dans la composition de nombreux remèdes traditionnels. Les autres producteurs asiatiques sont le Bangladesh, le Pakistan, le Sri Lanka, Taïwan, la Chine, le Myanmar et l'Indonésie<span id="cite_ref-:0_68-0" class="reference">68</span>.</p> <p>Dans une moindre mesure, le curcuma est également produit dans quelques pays d'Amérique Latine et des Caraïbes : la Jamaïque<span id="cite_ref-69" class="reference">69</span>, Haïti, le Costa Rica, le Pérou et le Brésil<span id="cite_ref-:0_68-1" class="reference">68</span>. Certains pays d'Afrique ont une production et sont exportateurs : l'Éthiopie<span id="cite_ref-70" class="reference">70</span>.</p> <p>Les plus gros importateurs de curcuma indien sont les UAE, les États-Unis, le Japon, le Royaume-Uni, l'Iran, Singapour, Sri Lanka et l'Afrique du Sud<span id="cite_ref-:12_2-20" class="reference">2</span>.</p> <p>L'Inde produit entre <span class="nowrap">2,5 et 3 millions</span> de tonnes d'épices par an, et le curcuma compte pour environ 57 % de la production d'épices. Environ 90 % de la production de curcuma indien est destiné à la consommation interne<span id="cite_ref-:13_7-3" class="reference">7</span>.</p> <p>À la lumière des nombreuses études sur les propriétés médicales du curcuma, la plante bénéficie d'une augmentation de sa demande dans le monde entier dans le cadre des thérapies naturelles. Ainsi, l'International Trade Center a estimé une augmentation de la demande mondiale annuelle en curcuma à 10 %<span id="cite_ref-:12_2-21" class="reference">2</span>, en 2007. Selon l'American Botanical Council, le curcuma est en tête de classement des plantes qui se vendent le mieux aux États-Unis dans les compléments alimentaires à base de plantes, avec notamment une augmentation de 26 % des ventes en 2013<span id="cite_ref-71" class="reference">71</span>.</p> <p>Cette augmentation de la demande mondiale (et des achats spéculatifs), combinée à des phénomènes météorologiques défavorables sur les récoltes, entraînent une hausse du cours des prix du curcuma, comme ce fut le cas en 2009<span id="cite_ref-72" class="reference">72</span>.</p> <p>Les épices et particulièrement le curcuma sont perçus comme des occasions de développement de l'économie locale. C'est particulièrement le cas d'un pays comme l'Afrique du Sud qui exporte la totalité des épices produites sur son territoire, alors qu'une partie de la population consomme de grandes quantités de curcuma<span id="cite_ref-73" class="reference">73</span>.</p> <h3><span id="Patrimoine_g.C3.A9n.C3.A9tique_du_Curcuma_longa"></span><span class="mw-headline">Patrimoine génétique du <i>Curcuma longa</i></span></h3> <p>L'Inde, via son Institut agronomique national, souhaite monopoliser la production du curcuma. Par conséquent, l'Institut agronomique national a décrété l'interdiction d'exporter les cultivars de <i>Curcuma longa</i> et protège ainsi leurs patrimoines génétiques<span id="cite_ref-74" class="reference">74</span>.</p> <h3><span id="L.27affaire_du_brevet_sur_le_curcuma"></span><span class="mw-headline">L'affaire du brevet sur le curcuma</span></h3> <p>Le 28 mars 1995, l'<i>University of Mississippi Medical Center</i> obtient un brevet (174363) sur le curcuma pour le soin des blessures<span id="cite_ref-75" class="reference">75</span>. Ce brevet est contesté en 1997 par l'<i>India's Council of Scientific and Industrial Research</i> au motif que ces propriétés sont connues de temps immémorial en Inde, notamment dans l'Ayurveda. L'Office américain des brevets annule ce brevet en 1997<span id="cite_ref-76" class="reference">76</span>. Cette affaire illustre un des problèmes posés par la brevetabilité du vivant : la biopiraterie.</p> <h3><span class="mw-headline" id="Le_Sudan_dans_le_curcuma">Le Sudan dans le curcuma</span></h3> <p>L'analyse d'échantillons de curcuma du commerce ayant montré la présence de Sudan I, Sudan IV et de jaune de méthyle<span id="cite_ref-77" class="reference">77</span>, la Commission Européenne décide d'étendre ses contrôles visant à détecter la présence de colorant Sudan dans les poudres de curcuma en 2005<span id="cite_ref-78" class="reference">78</span>. Ce procédé d'adultération du curcuma est identifié depuis la fin des années 1980 grâce à l'amélioration des techniques d'analyse aux rayons X (colorant Sudan rouge isolé dans un échantillon de curcuma en provenance de Tanzanie en 1987<span id="cite_ref-79" class="reference">79</span>).</p> <p></p> </body> </html>
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Curcuma Rhizome (Curcuma longa)